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Yaevinn est un Scoia'tael du commando de Toruviel aep Sihiel puis le lieutenant colonel de la Division « Deithwen » ainsi qu'un membre de la Brigade « Vrihedd » durant la Bataille de Brenna.

Apparence et caractère[]

Yaevinn est un elfe de grande taille, au beau visage allongé, expressif, et aux grands yeux bleu saphir.[1]

Yaevinn dans la Saga[]

Dans Le Temps du Mépris[]


Dans La Dame du Lac[]

Pendant la Bataille de Brenna, Yaevinn entra dans la tente de Milo Vanderbeck et demanda à quoi servait-il qu'ils blessent leurs adversaires sur le champ de bataille si ils s'évertuaient ensuite à les soigner. Qu'ils infligeaient des blessures à leurs ennemis pour qu’ils en meurent et qu'eux, les soigner. À son sens, il n'y avait là qu'un manque de logique absolu. Et une totale incompatibilité d’intérêts. Yaevinn se pencha et sans aucune hésitation enfonça son épée dans la poitrine du blessé qui était allongé sur la civière la plus proche de l’entrée. Un autre elfe frappa un deuxième blessé de son esponton. Un troisième blessé, conscient, tenta de parer le coup en levant sa main gauche et son moignon droit entouré d’un épais bandage.[1]

Shani ne put retenir un cri. Perçant, strident, qui couvrit le gémissement inhumain poussé par l’infirme assassiné. Iola se précipita sur une civière et couvrit de son corps le blessé suivant. Son visage était devenu aussi blanc que la toile du bandage, ses lèvres commencèrent à trembler malgré elle. Yaevinn lui ordonna de s'écarter ou il l'a transpercerait en même temps que lui. En trois enjambées, Rusty avait rejoint Iola pour la protéger. Il lui ordonna de dégager de sa tente et de retourner sur le champ de bataille. Que c'était là qu'était sa place, parmi les autres assassins. Qu'ils pouvaient s'entretuer les uns les autres si il voulait mais pas ici.[1]

Le deuxième elfe accourut, bouscula le chirurgien du manche de son esponton. Rusty tomba à genoux. Yaevinn écarta Iola du blessé d’un geste brusque et leva son épée avant de se figer en voyant sur le manteau noir enroulé sous sa tête la flamme argentée de la division Deithwen. Et les insignes de colonel. Toruviel s'engouffra dans la tente et ordonna de battre en retraite après l'arriver des renforts de Blenheim Blencker. Yaevinn regarda quelques secondes le colonel blessé, puis il jeta un coup d’œil au chirurgien dont les yeux embués trahissaient la panique. Puis il tourna les talons et sortit.[1]

Sous la plume de Sapkowski[]

— Ce cavalier est déjà loin, lui aussi, dit Cairbre du haut de son arbre. Au lieu de bavarder, il fallait tirer. Maintenant, tu ne l’atteindras plus. Il est bien à deux cents pas.
— Du haut de mes soixante-six livres ? (Yaevinn caressa son arc.) Avec mon bel engin de trente pouces ? Par ailleurs, il n’y a pas deux cents pas. Cent cinquante, maxi. Mire, que spar aen’le.
— Yaevinn, laisse…
— Thaess aep, Toruviel.
L’elfe retourna son chapeau de manière à ne pas être gêné par la queue d’écureuil qui y était fixée, il banda rapidement son arc, avec puissance, jusqu’à son oreille, puis il visa avec précision et détendit la corde.
Aplegatt n’entendit pas la flèche. C’était une flèche silencieuse, empennée spécialement avec de longues plumes grises étroites. Elle était dotée d’un empennage à rainures pour augmenter sa rigidité et diminuer son poids. La pointe à trois lames, aiguisée comme un rasoir, atteignit rapidement le courrier au milieu du dos, entre l’omoplate gauche et la colonne vertébrale. Les lames étaient placées à l’encoignure ; en se plantant dans le corps, la pointe tourna comme une vis, massacrant les tissus, entaillant les vaisseaux sanguins, réduisant les os en miettes. Aplegatt s’affaissa sur l’encolure de son cheval et glissa à terre, inerte comme un poids mort.
Par terre, le sable était chaud, brûlant même, tant le soleil tapait fort. Mais cela, le courrier ne le sentit pas. Il était mort sur le coup.

Le Temps du Mépris, Chapitre ?.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 La Dame du Lac, Chapitre 8.