Sorceleur Wiki

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La Wyvern (V.O. : Wywerna), ou Wyvere en Hen llinge, est une créature ressemblant à un gros lézard couvert d'écailles sombres.

Sous la plume de Sapkowski[]

— Je commence à t’admirer, Essi, dit-il. (La poétesse rougit.) Tu as raison. Ce pouvait être une attaque provenant du ciel : un ornithodracon, un griffon, une wyverne, un dermoptère ou un diploure géant. Peut-être même un…
— « Une once d'abnégation », dans la collection L'Épée de la Providence.


— En effet, acquiesça Codringher. Toi, tu es un sorceleur anachronique, et moi un sorceleur moderne qui suit l’air du temps. Voilà pourquoi tu te retrouveras bientôt au chômage, tandis que moi j’irai en prospérant. Les stryges, les wyverns, les endriagues et les loups-garous disparaîtront bientôt. Mais des salopards, il y en aura toujours.
Le Temps du Mépris, Chapitre 1.


Dans la cage, bien trop étroite pour lui, un gros lézard couvert d'écailles sombres au dessin étrange était roulé en pelote. Lorsque le grêlé frappa la cage de sa perche, le reptile se démena, il fit grincer ses écailles contre les barreaux, tendit son long cou et émit un sifflement perçant en découvrant ses dents blanches et tranchantes en forme de cône, qui contrastaient fortement avec la peau quasi noire formée par les écailles autour de sa gueule.
Le Temps du Mépris, Chapitre 2.


— Une wyvern, affirma Ciri en jetant la queue de sa poire et en se léchant les doigts. Une simple wyvern. Jeune, pas très grande, affamée et sale. Mais c’est une wyvern, un point c’est tout. « Wyvere », en Langage ancien.
Le Temps du Mépris, Chapitre 2.


Les barreaux de la cage se brisèrent avec fracas, et la wyvern s’arracha de sa prison. Le grêlé sauta en bas de l’estrade et s’efforça de la retenir avec sa perche, mais le monstre, d’un seul coup de patte, le désarma, se recroquevilla avant de le cingler au visage de sa queue épineuse, réduisant les joues grêlées en une bouillie sanglante. La wyvern déploya ses ailes blessées en chuintant ; de l’estrade, elle prit son envol et tenta de quitter le sol pour se jeter sur Ciri, Fabio et le damoiseau. La jeune fille abricot s’évanouit et tomba de tout son long sur le dos. Ciri prit son élan pour sauter, mais comprit qu’elle n’en aurait pas le temps.
C’est le chien poilu qui les sauva ; il s’était échappé des bras de sa maîtresse (celle-ci était tombée et se retrouvait entortillée dans ses jupes, au nombre de six). En aboyant faiblement, le canidé se jeta sur le monstre. La wyvern siffla, se souleva, piétina le chien de ses griffes ; dans un mouvement sinueux et incroyablement vif, elle s’enroula et lui planta ses dents dans la nuque. Le chien se mit à japper sauvagement.

Le Temps du Mépris, Chapitre 2.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]