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Villentretenmerth, alias Borch Trois-Choucas,[N 1] est un dragon doré. Il peut communiquer par télépathie et peut prendre toutes les formes, même une forme humaine. Toujours accompagné de ses gardes du corps, Tea et Vea.
Apparence et caractère[]
Villentretenmerth avait une grâce ineffable, quelque chose de félin contredisant de manière évidente sa nature, à n’en pas douter, reptilienne. Il portait en effet des écailles au dessin net, brillantes de l’éclat foudroyant de ses yeux de dragon clair et doré. Car il était bel et bien dorée : de chacune de ses griffes jusqu’à l’extrémité de sa longue queue. Il avait un long museau brillant et doré, un cou allongé protégé d’une rangée d’épines et de grandes ailes ambrées de chauve-souris.[1]
Sous sa forme humaine, il prenait l'identité de Borch Trois-Choucas comme son nom, Villentretenmerth, signifie littéralement dans sa langue “trois oiseaux noirs”. Il avait alors les traits d'un homme avec des cheveux crépus, denses et châtains et portait une tunique brune recouverte d'un pourpoint de coton, avec un blason représentant trois oiseaux noirs alignés sur fond uniformément jaune, et de hautes bottes de cavalier. Sa métamorphose n’avait pas les caractéristiques d’une forme s’effaçant progressivement ou disparaissant dans le flou d’une illusion. Elle s’opéra en un clin d’œil. À l’endroit où se tenait encore un instant plus tôt le chevalier frisé dans une tunique ornée de trois oiseaux noirs avait pris place un dragon doré.[1]
Lorsque Geralt lui demanda pourquoi avoir créé le personnage de Borch, chevalier portant blason aux trois oiseaux noirs, Villentretenmerth lui répondit : Il m’est difficile de dire, Geralt, dans quelles circonstances nos ancêtres respectifs ont eu leurs premiers démêlés, mais je sais que pour les dragons, rien n’est plus répugnant que les êtres humains. Les hommes nourrissent en chaque dragon un dégoût instinctif et irrationnel. Je suis une exception. Vous m’êtes en effet tout simplement sympathiques.[1]
Villentretenmerth dans la Saga[]
Dans Les limites du possible[]
Myrgatabrakke, empoisonnée près de Holopole par Kozojed, appela Villentretenmerth pour qu'il lui vienne en aide et neutralise le mal qui la menaçait. Elle s’envola peu de temps après que Eyck de Denesle eut été évacué du terrain de tournoi. Elle a eu le temps de fuir pendant les discussions et querelles des ses assaillants en lui laissant son enfant, autrement dit son salaire. [1]
Ainsi le veut l’époque, les créatures que les humains appelle communément monstres se sentent, depuis un certain temps, de plus en plus menacées par les humains. Elles ne savent plus se défendre seules et ont besoin d’un protecteur. C'est ainsi que Villentretenmerth veut prouvait qu’il n’existe aucune limite au possible et que les êtres différents peuvent vivre eux aussi.[1]
Sous la plume de Sapkowski[]
L'étranger portait des cheveux crépus, denses et châtains, une tunique brune recouverte d'un pourpoint de coton et de hautes bottes de cavalier. Aucune arme.
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« Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.
La créature se tenait assise à moins de cent pas de l’étranglement de la ravine d’où ses poursuivants venaient de sortir, sur le chemin menant au canyon principal septentrional, au sommet d’une butte en pente douce, un petit mamelon. Ayant incliné sa tête étroite sur un poitrail bombé, il allongea un cou long et fin en arc régulier en entortillant ses pattes antérieures avec sa queue.
Il y avait dans cette créature assise une grâce ineffable, quelque chose de félin contredisant de manière évidente sa nature, à n’en pas douter, reptilienne. Elle portait en effet des écailles au dessin net, brillantes de l’éclat foudroyant de ses yeux de dragon clair et doré. Car la créature était bel et bien dorée : de chacune de ses griffes plantées dans la terre jusqu’à l’extrémité de sa longue queue se déplaçant lentement parmi les chardons pullulant sur les hauteurs. La créature ouvrit ses grandes ailes ambrées de chauve-souris et resta immobile en les regardant de ses immenses yeux dorés et exigeant qu’on l’admire.
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« Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.
Un long museau brillant et doré apparut derrière le cercle des rochers. Un cou allongé protégé d’une rangée d’épines, des pattes griffues. Sous des paupières racornies, ses yeux menaçants de saurien aux pupilles verticales observaient ce petit monde de haut.
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« Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.
— Tu comprends, Geralt ? murmura Jaskier en frottant ses mains tremblantes. Tu comprends ? Il existe une ballade antique sur un dragon doré. Les dragons dorés peuvent…
— … peuvent prendre toutes les formes, compléta le sorceleur, même une forme humaine. J’en ai moi aussi entendu parler, mais je n’y croyais pas.
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« Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.
— Il m’est difficile de dire, Geralt, dans quelles circonstances nos ancêtres respectifs ont eu leurs premiers démêlés, mais je sais que pour les dragons, rien n’est plus répugnant que les êtres humains. Les hommes nourrissent en chaque dragon un dégoût instinctif et irrationnel. Je suis une exception. Vous m’êtes en effet tout simplement sympathiques. Adieu.
Sa métamorphose n’avait pas les caractéristiques d’une forme s’effaçant progressivement ou disparaissant dans le flou d’une illusion. Elle s’opéra en un clin d’œil. À l’endroit où se tenait encore un instant plus tôt le chevalier frisé dans une tunique ornée de trois oiseaux noirs avait pris place un dragon doré, tendant son long cou svelte en guise de reconnaissance. Inclinant sa tête, le dragon déploya des ailes éblouissantes sous les rayons du soleil. Yennefer ne put s’empêcher d’émettre un murmure d’admiration.
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« Les limites du possible », dans la collection L'Épée de la Providence.
Apparitions[]
Galerie[]
Notes et références[]
Notes[]
- ↑ Son surnom est probablement basé sur le nom du Grand Chancelier polonais du XVIIIe siècle, Jan Andrzej Józef Borch h. Trzy Kawki. Son blason comprenait trois choucas.