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Triss Merigold est une magicienne, originaire de Maribor. Elle siégeait au Conseil Royal de Foltest de Temeria aux côtés de Fercart de Cidaris et de Keira Metz avant d'être contrainte d’émigrer, le roi ayant chassé toutes les magiciennes de Temeria. Puis une membre de la Loge des Magiciennes.

Apparence et caractère[]

Triss est connue pour son abondante chevelure – de belles et longues boucles aux reflets dorés, dont la couleur rappelait celle de la jeune châtaigne, et qui étaient sa fierté et son signe distinctif. Les beaux cheveux longs et flottants étaient une rareté ; ils renseignaient sur la position de la femme, son statut, et signifiaient sa liberté, sa suffisance. Ils étaient l’attribut des femmes extraordinaires, tandis que les damoiselles « ordinaires » portaient des nattes et que les femmes mariées « ordinaires » dissimulaient leurs cheveux sous des coiffes ou des guimpes. Les dames de haut lignage bouclaient leurs cheveux et les modelaient. Les guerrières, quant à elles, portaient les cheveux courts. Seules les druidesses et les magiciennes – les prostituées aussi – s’affichaient les cheveux au vent afin de souligner leur liberté et leur indépendance. [1]. Triss porte une amulette, un saphir enchâssé dans une monture en argent et suspendu à une fine chaîne.[2].

Elle transporte avec elle de nombreux élixirs magiques mais ne peut les utiliser sur elle-même car elle est allergique. Elle l'a toujours été et ne tolère pas les élixirs qui lui servent à soigner les autres ; lorsqu’il s’agit d'elle , elle se sert que des amulettes. Elle semble également ne pas être immunisé aux maladies.[2]

Triss Merigold dans la Saga[]

Avant Le Sang des Elfes[]

Pour ce qui était de sa vie sexuelle, Triss Merigold pouvait se considérer comme une magicienne typique. Tout avait commencé par le goût amer du fruit défendu, très attrayant en dépit du règlement sévère de l’Académie et des interdits posés par les maîtresses chez lesquelles elle était en apprentissage. Ensuite vinrent l’indépendance, la liberté et la folle multiplicité des aventures amoureuses qui se terminaient, comme de coutume, dans l’amertume, la désillusion et la résignation. S’ensuivit un long moment de solitude, puis elle découvrit que les hommes, avant tout désireux de devenir ses seigneurs et maîtres après l’avoir possédée, ne lui étaient d’aucune utilité pour se libérer du stress et des tensions. Pour calmer ses nerfs, elle trouva d’autres moyens moins embarrassants qui, par ailleurs, ne tachaient pas les essuie-mains de sang, ne lâchaient pas de vents sous la couette et n’exigeaient pas de petits déjeuners au réveil. Ensuite vint une période – courte mais amusante – de fascination pour les représentantes de son sexe, qui la mena à la conclusion suivante : les salissures, les vents et la gloutonnerie n’étaient pas uniquement le fait des hommes. Finalement, comme presque toutes les magiciennes, elle était passée aux liaisons avec d’autres sorciers, sporadiques et agaçantes de par leur caractère froid, technique et presque rituel. [1]

C’est alors qu’était apparu Geralt de Riv. Un sorceleur à la vie mouvementée, qu’une relation étrange, orageuse et pleine de rebondissements, unissait à Yennefer, la meilleure amie de Triss. Celle-ci observait ce couple et elle en était jalouse, bien qu’il n’y ait de toute évidence rien à envier. Indéniablement, cette union rendait malheureux les deux amants, elle allait droit à sa perte, faisait souffrir et, contre toute logique, elle durait. Triss ne parvenait pas à le comprendre. Et cela la fascinait. À tel point que… Elle envoûta le sorceleur, aidée un peu par la magie. Le moment était opportun. Yennefer et lui s’étaient de nouveau querellés et séparés brutalement. Geralt avait besoin de chaleur et il voulait oublier. Triss ne désirait pas le ravir à Yennefer. En fin de compte, elle tenait beaucoup plus à son amie qu’à lui. Mais sa courte relation avec le sorceleur ne la déçut pas. Elle y avait trouvé ce qu’elle cherchait : de l’émotion, sous la forme d’une culpabilité, d’une peur et d’une douleur. Sa douleur à lui. Triss avait vécu cette émotion ; elle avait été transportée par elle, et n’avait pu oublier Geralt lorsqu’ils s’étaient séparés.[1]

En 1263, Triss combattit à la Bataille du Mont Sodden. À un moment donné, la peur lui a fait oublier toutes ses formules magiques, à part une qui lui a permis de se téléporter loin de cet horrible endroit, jusqu’à sa maison, dans sa petite tour à Maribor. Elle se souviens aussi d’avoir vomi d’effroi, alors que Yennefer et Corail l'a soutenaient par la nuque et les cheveux… Tout n’était que fracas et désolation, il y avait des flèches enflammées et des boules de feu qui explosaient au milieu de hurlements et de grondements terribles, et Triss se retrouva soudain à terre sur un tas de lambeaux calcinés et fumants. Elle compris que ce tas de lambeaux, c’était Yoël, et que ce qui se trouvait à côté, cette horrible chose, ce corps sans bras ni jambes qui poussait des hurlements macabres, c’était Corail. Elle cru que le sang dans lequel elle baignait était celui de Corail. Mais en vérité, c’était le sien. Triss a alors vu ce que l’on lui avait fait, et elle se mit à hurler, à hurler comme un chien dément, comme un enfant battu…[2]

Sur le Mont, il y a bien quatorze tombeaux sous l’obélisque, mais seulement treize corps y sont ensevelis. La plupart des cadavres étaient en morceaux, et de fait difficilement identifiables ; personne n’a fait le tri. Il était tout aussi difficile de dénombrer les survivants. De ceux qui avaient bien connue Triss, il ne restait que Yennefer, et elle était devenue aveugle. Les autres ne l’avaient rencontrée qu’occasionnellement, et ils ne l'a reconnaissaient toujours à ma belle chevelure mais elle ne l’avait plus. On leur a prodigué les sortilèges les plus puissants, on a usé sans compter de toutes sortes de formules magiques, d’élixirs, d’amulettes et d’artefacts. Rien ne devait manquer aux héros blessés du Mont ! On les a soignés, recousus, redonné leurs apparence première, leur cheveux, leur yeux… Il ne reste pratiquement aucune trace… Mais depuis ce jour, Triss ne portera plus jamais de robe décolletée.[2]

Dans Le Sang des Elfes[]

A l’automne 1265, alors que Ciri est élevée comme une sorceleuse à Kaer Morhen depuis un an, Geralt, ayant appris qu’en réalité Triss Merigold n’était pas morte, se décida à la faire venir à Kaer Morhen pour résoudre certains problèmes que leur posait Ciri. Durant l’hiver Triss prendra soin de la santé et de la féminité naissante de la jeune Ciri qui a alors 13 ans, s’assurant par exemple que les sorceleurs n’ont pas entamé avec elle la mutation liée à l’épreuve des herbes. Durant les mois d’hiver à Kaer Morhen Triss n’eut de cesse d’essayer de remettre Geralt dans son lit mais celui-ci, à son grand désespoir, repoussera systématiquement ses avances.

Durant son séjour Triss confirma aux sorceleurs que Ciri est une Source très puissante dont l’éducation à la magie demandera le savoir-faire d’une magicienne plus puissante qu’elle-même. Elle suggéra donc à Geralt de « ravaler sa fierté » et de confier Ciri aux mains expertes de Yennefer dont il était séparé depuis bientôt trois ans. C’est ainsi qu’au printemps 1266 Triss et Geralt quittèrent Kaer Morhen et prirent la route pour confier Ciri à Nenneke, mère supérieure du temple de Melitele à Ellander où elle devait tout à la fois recevoir une éducation « normale » comme les autres jeunes filles du temple puis une éducation à la magie par Yennefer de Vengerberg. Pendant ce voyage Triss attrapa une violente grippe intestinale et c’est à cette occasion que l’on découvrit qu’elle est allergique aux potions magiques et qu’elle ne pouvait pas se soigner avec ses propres produits. Ce furent finalement les remèdes de grand-mère du nain Yarpen Zigrin avec qui ils faisaient un bout de chemin qui permirent de la guérir. Une fois Ciri confiée aux bons soins de Nenneke, Geralt et Triss partirent chacun de leur côté.

Dans Le Temps du Mépris[]

On retrouve Triss un an plus tard, le 31 juin 1267, à la soirée d’ouverture de la grande réunion des mages sur l’île de Thanedd dans la baie de Gors Velen qui devait avoir lieu le lendemain. Durant cette soirée qui marqua les premières retrouvailles des trois amis depuis fort longtemps, Yennefer et Triss eurent une conversation houleuse où cette dernière se vit signifier par Yennefer de cesser de tourner autour de "son" sorceleur. Lors des funestes évènements appelés le soulèvement de Thanedd Triss était du côté des royalistes avec Filippa Eilhart. Lorsque durant ces évènements Geralt fut sauvagement blessé par le mage Vilgefortz c’est Tissaia de Vries qui téléporta Triss et Geralt dans la forêt de Brokilone pour qu’il échappe à la mort et puisse être soigné par les dryades. Foltest chassa de Temeria tous ceux qui le servaient dont Triss. Elle alla donc à Tretogor avec Filippa pour venir en aide à la reine Hedwige pour maîtriser le chaos qui règne toujours en Redania. Puis Triss alla se cacher dans le château de Montecalvo de Philippa Eilhart en compagnie de Keira Metz et Margarita Laux-Antille pour y attendre des jours meilleurs.

Dans Le Baptême du Feu[]

Un mois plus tard, le 5 août, Philippa organisa à Montecalvo la réunion fondatrice de la Loge des magiciennes à laquelle Triss Merigold fut bien entendu conviée. Une deuxième réunion eut lieu deux semaines plus tard où trois nouvelles magiciennes étaient présentes… dont Yennefer de Vengerberg qui avait été « compressée » par Francesca Findabair à Thanedd et décompressée pour l’occasion. La réunion fut houleuse : il y fut question de Ciri et de son avenir vu par la Loge, un avenir que Yennefer ne désirait pas pour « sa fille ».

A la fin de la réunion, Yennefer parvint à s’enfuir par téléportation de Montecalvo vers une direction inconnue. Elle contacta à distance par miroir magique Triss et Philippa quelques jours plus tard pour leur dire qu’elle allait essayer de récupérer Ciri et leur demander, si elle mourait, de la réhabiliter aux yeux du monde et du sorceleur afin qu’ils ne croient pas qu’elle était du côté de Vilgefortz. Philippa refusa tout net car cela ne servait pas les intérêts de la Loge et, interpellée par Yennefer, Triss choisit de rester fidèle à la Loge, ce que Yennefer ne lui pardonnera jamais.

Dans La Tour de l'Hirondelle[]

Triss fut chargée par la Loge de retrouver sa trace. Ses recherches la menèrent sur les îles Skellige après que Yennefer en fut partie. Triss continua à participer aux réunions de la Loge et était donc présente quand Fringilla Vigo racontait ses exploits amoureux pour retenir Geralt à Toussaint durant l’hiver 1267. Puis quand la guerre fut à son zénith début 1268 elle partit se réfugier chez Nenneke, au temple de Melitele, désespérée de s’être vue interdire par la Loge de participer aux combats comme elle le souhaitait : « Je me sens dépouillée. Dépouillée des possibilités de faire des folies. Je ne peux me précipiter comme une folle à la rescousse de Ciri, de Geralt et de Yennefer. Et comme si cela ne suffisait pas, on me refuse même la possibilité de monter au front, de me tenir une fois encore sur le Mont ».

Dans La Dame du Lac[]

Lorsque le traité de paix fut signé à Cintra le 2 avril 1268, Triss se trouvait avec d’autres magiciennes de la Loge dans une pièce secrète située au-dessus de la salle des négociations d’où elles écoutaient tout. Elle fut présente à la réunion de la Loge où Ciri se présenta avec Yennefer le 1er juin pour savoir ce que la Loge entendait faire d’elle. Elle y proposa d’accompagner Yennefer et Ciri lorsque cette dernière demanda à rejoindre Geralt à Rivie pour lui expliquer la situation, ce que la Loge a accepté. Elle fut donc présente à Rivie ce fameux 7 juin 1268 où Geralt fut transpercé par une fourche lors du pogrom contre les non-humains. Déterminée, elle déclencha avec Yennefer, blessée, la « grêle dévastatrice de Merigold » pour disperser la foule en folie et permettre à Yennefer de rejoindre son bien-aimé. Elle vit Yennefer s’effondrer d’épuisement en essayant de ramener Geralt à la vie. Elle vit Ciri, sa « petite sœur », essayer de ranimer Geralt et Yennefer puis, après lui avoir dit adieu, les emmener dans une barque qui disparut dans le brouillard.

Après La Dame du Lac[]

Plus tard, la propagande effaça l'implication de Yennefer de Vengerberg lors du Pogrom de Rivia pour n'y garder que celle de Triss Merigold. Certaines chroniques, lui donne un portrait flatteur et ne manque pas d’exemples du courage et de la bravoure de la noble Triss, on la surnomme même l’Impavide dans certaines d'entre elles. Bien que l’une des versions, probablement celle du Livre noir d'Ellander, de la légende affirme que Triss n’était pas seule sur le mont de Rivia.[3]

Sous la plume de Sapkowski[]

Triss Merigold, cheveux châtains, gaie, prête à s’esclaffer pour n’importe quelle raison, ressemblait à une gamine. Il l’aimait bien.
C’était réciproque.

— « Quelque chose en plus », dans la collection L'Épée de la Providence.


Elle fît glisser son manteau de fourrure de ses épaules, retira sa toque en renard et, d’un mouvement rapide de la tête, libéra son abondante chevelure – de belles et longues boucles aux reflets dorés, dont la couleur rappelait celle de la jeune châtaigne, et qui étaient sa fierté et son signe distinctif.
Ciri poussa un soupir de surprise. Triss lui sourit, contente de l’effet produit. Les beaux cheveux longs et flottants étaient une rareté ; ils renseignaient sur la position de la femme, son statut, et signifiaient sa liberté, sa suffisance. Ils étaient l’attribut des femmes extraordinaires, tandis que les damoiselles « ordinaires » portaient des nattes et que les femmes mariées « ordinaires » dissimulaient leurs cheveux sous des coiffes ou des guimpes. Les dames de haut lignage bouclaient leurs cheveux et les modelaient. Les guerrières, quant à elles, portaient les cheveux courts. Seules les druidesses et les magiciennes – les prostituées aussi – s’affichaient les cheveux au vent afin de souligner leur liberté et leur indépendance.

Le Sang des Elfes, Chapitre 2.


— Tu es morte sur le Mont, Triss Merigold, reprit la voix menaçante et étrangère. Pourquoi es-tu venue jusqu’ici ? Rebrousse chemin. Immédiatement. Quant à cette enfant, cette enfant de Sang ancien, emmène-la avec toi pour la remettre entre les mains de ceux à qui elle appartient. Fais-le, la Quatorzième. Parce que si tu ne le fais pas, tu mourras une nouvelle fois. Le jour viendra où le Mont te rappellera à lui. La tombe commune et l’obélisque sur lequel est gravé ton nom te rappelleront à eux.
Le Sang des Elfes, Chapitre 2.


Non, Geralt ! Je n’arrêterai pas ! Tu voulais savoir ce qui s’est passé là-bas, sur le Mont ? Alors écoute : tout n’était que fracas et désolation, il y avait des flèches enflammées et des boules de feu qui explosaient au milieu de hurlements et de grondements terribles, et je me suis soudain retrouvée à terre sur un tas de lambeaux calcinés et fumants. J’ai compris que ce tas de lambeaux, c’était Yoël, et que ce qui se trouvait à côté, cette horrible chose, ce corps sans bras ni jambes qui poussait des hurlements macabres, c’était Corail. J’ai cru que le sang dans lequel je baignais était celui de Corail. Mais en vérité, c’était le mien. J’ai alors vu ce que l’on m’avait fait, et je me suis mise à hurler, à hurler comme un chien dément, comme un enfant battu…
» Laisse-moi ! N’aie crainte, je ne vais pas me mettre à pleurer. Je ne suis plus la petite fille de la tour de Maribor. Par tous les dieux, je suis Triss Merigold, la Quatorzième Morte du combat de Sodden ! Sur le Mont, il y a bien quatorze tombeaux sous l’obélisque, mais seulement treize corps y sont ensevelis. Tu t’étonnes qu’on ait pu commettre une telle erreur ? Tu ne devines donc pas ? La plupart des cadavres étaient en morceaux, et de fait difficilement identifiables ; personne n’a fait le tri. Il était tout aussi difficile de dénombrer les survivants. De ceux qui m’avaient bien connue, il ne restait que Yennefer, et elle était devenue aveugle. Les autres ne m’avaient rencontrée qu’occasionnellement, et ils me reconnaissaient toujours à ma belle chevelure… Mais moi, male rage, je ne l’avais plus, ma chevelure !
Geralt la serra contre lui plus encore. Cette fois, elle n’essaya pas de le repousser.
— On nous a prodigué les sortilèges les plus puissants, reprit Triss d’une voix sourde, on a usé sans compter de toutes sortes de formules magiques, d’élixirs, d’amulettes et d’artefacts. Rien ne devait manquer aux héros blessés du Mont ! On nous a soignés, recousus, redonné notre apparence première, nos cheveux, nos yeux… Il ne reste pratiquement aucune trace… Mais je ne porterai plus jamais de robe décolletée, Geralt. Plus jamais…

Le Sang des Elfes, Chapitre 3.


— Je suis allergique ! hoqueta-t-elle dans une colère impuissante et une rage désespérée. Je l’ai toujours été ! Je ne tolère pas les élixirs ! Ils me servent à soigner les autres ; lorsqu’il s’agit de moi, je ne me sers que des amulettes !
Le Sang des Elfes, Chapitre 4.


Triss ne dédaignait pas les fruits de mer. Au contraire, elle en avait mangé deux fois plus que prévu, et elle commençait à présent à craindre pour sa taille, ces vingt-deux pouces dont elle était si fière.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 9.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Le Sang des Elfes, Chapitre 2.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Le Sang des Elfes, Chapitre 3.
  3. La Dame du Lac, Chapitre 12.