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Tissaia de Vries, de son vrai nom Alouette, était un membre du Chapitre des Talents et des Arts et l'ancienne rectrice de l'académie d'Aretuza. Tissaia avait eu comme élève Filippa Eilhart, Yennefer de Vengerberg et Margarita Laux-Antille.

Apparence et caractère[]

Tissaia de Vries avait les cheveux noirs, bien lisses, des yeux étincelants et des lèvres étroites. Elle portait un court manteau de satin violet, garni d’une fourrure de vair, jeté sur ses épaules[1].

Elle était contre le partage héréditaire de la magie, donc contre le fait qu'un magicien puisse avoir des enfants. Elle défendit par conséquent la pratique consistant à rendre les mages stériles.[2]

Tissaia de Vries dans la Saga[]

Avant Le Sang des Elfes[]

Durant le règne de Goidemar de Temeria, le roi fit venir des magiciens pour qu’ils examinent les Triplets d'Houtborg et établissent l’identité de chacun. Goidemar était tellement furieux qu’il était prêt à exécuter le bâtard de Falka en place publique dès qu’ils l’auraient découvert. Tissaia et les autres magiciens ne pouvaient permettre l'exécution d'un enfant âgé de deux ans à peine. Déjà qu'après la répression de la Rébellion de Falka, les rebelles arrêtés avaient été soumis à des atrocités inénarrables, il convenait d’y mettre enfin un terme. Après la découverte de la bâtarde, Adela, le groupe de magiciens, qui comprenait Augusta Wagner, Leticia Charbonneau, Hen Gedymdeith et Francesca Findabair, feintent l'ignorance pour éviter l'exécution de la bâtarde. Ils expliquèrent au roi que l’affaire était compliquée, qu'ils poursuivaient leurs recherches, mais que cela nécessiterait du temps... beaucoup de temps. Goidemar, au fond, était un homme bon et noble, il recouvra vite son sang-froid et ne les pressa pas ; quant aux trois enfants, Amavet, Fiona et Adela, ils grandissaient et gambadaient dans le palais, faisant la joie du couple royal et de la cour.[3]

Dans Le Sang des Elfes[]

Le Chapitre des Talents et des Arts voulant adopter une attitude unanime face aux agissements des monarques. Hen Gedymdeith et Francesca Findabair envoyèrent Tissaia de Vries et Artaud Terranova à la rencontre de Vilgefortz de Roggeveen pour connaitre son avis.[4]

Dans Le Temps du Mépris[]

Elle rencontre Cirilla à Gors Velen où, la prenant pour une apprentie qui s'est évadée d'Aretuza, lui inflige une punition corporelle avant de découvrir que c'est la nouvelle élève de Yennefer. Pendant le Soulèvement de Thanedd, Tissaia de Vries, persuadée que c'est Filippa Eilhart qui tente un putsch au nom des rois sur le Conseil des mages, libère Francesca Findabair et Vilgefortz que Filippa avait faits arrêter par les troupes rédaniennes. Devant la trahison de Francesca et le massacre qui ont suivi, Tissaia a compris son erreur, mais trop tard pour la rattraper.

Peu de temps après que Vengerberg est tombé et que les armées de Kaedwen sont entrées à Aedirn[5], Tissaia de Vries apposa soigneusement sa signature tortueuse sous la dernière phrase de la lettre. Après avoir réfléchi longuement, elle y ajouta encore un idéogramme de son véritable nom. Un nom que personne ne connaissait. Un nom qu’elle n’utilisait plus depuis très longtemps. Depuis le jour où elle était devenue magicienne : Alouette. Elle reposa sa plume avec soin, de manière à ce qu’elle soit perpendiculaire à la feuille de parchemin qu’elle venait de signer. Elle resta longuement assise, silencieuse, le regard plongé dans la sphère rouge du soleil couchant. Puis elle se leva et s’approcha de la fenêtre. Pendant un long moment, elle regarda les toits des maisons, où des gens ordinaires allaient justement se coucher, fatigués par leur vie de labeur ; des humains ordinaires, avec leurs éternelles inquiétudes quant au destin, au lendemain… La magicienne jeta un regard sur la lettre posée sur la table. C’était une lettre adressée à des gens ordinaires. Que la plupart d’entre eux ne sachent pas lire n’avait pas d’importance.[6].

De la rue lui parvint un écho de pas, le martèlement de grosses chaussures de soldat. Tissaia de Vries ne trembla même pas, elle ne regarda pas par la fenêtre. Peu lui importait de savoir de qui il s’agissait. Étaient-ce des soldats du roi ? ou bien le prévôt, accompagné de renforts, qui venait avec l’ordre d’arrêter la traîtresse ? ou encore des tueurs à gages ? des sbires de Vilgefortz ? Cela n’avait aucune importance. Les pas s’éloignèrent dans le lointain. Les chandeliers sous le miroir n’étaient pas placés de manière symétrique. La magicienne les replaça correctement, et rectifia la disposition du napperon de manière à ce que l’un des coins retombe précisément au centre et qu’il soit à égale distance des quatre extrémités du support des chandeliers. Elle ôta de ses poignets ses bracelets en or et les posa très méticuleusement sur la serviette repassée. Elle jeta sur le tout un œil critique, mais ne trouva pas le moindre défaut. Tout était bien en place, exactement là où il fallait. Tissaia de Vries s’assit dans le fauteuil près de la table, elle souffla les bougies, rectifia une dernière fois la disposition de la plume posée perpendiculairement à la lettre, et s’ouvrit les veines.[6]


Sous la plume de Sapkowski[]

Assise bien droite dans son fauteuil, elle arrangeait ses manchettes en dentelle, la gauche retombant quelque peu différemment de la droite. Elle sentit sur elle le regard désobligeant de Terranova et le coup d’œil amusé de Vilgefortz. Elle savait que son afféterie légendaire avait le don d’énerver certaines gens et d’en divertir d’autres. Mais elle n’y prêtait aucune attention.
Le Sang des Elfes, Chapitre 6.


L’une des deux femmes qui marchaient derrière eux avait les cheveux noirs, bien lisses, des yeux étincelants et des lèvres étroites. Elle portait un court manteau de satin violet, garni d’une fourrure de vair, jeté sur ses épaules.
Le Temps du Mépris, Chapitre 2.


Les sorciers rassemblés s’écartèrent et s’inclinèrent respectueusement devant les personnalités qui pénétraient dans la salle. Le premier à s’avancer était un homme plutôt âgé, mais robuste, vêtu d’un habit de laine singulièrement sobre. À ses côtés se tenait une grande femme aux traits sévères et aux cheveux lisses et foncés.
— C’est Gerhart d’Aelle, connu sous le nom de Hen Gedymdeith, le plus âgé des sorciers vivants, expliqua Yennefer à mi-voix. La femme qui marche à ses côtés, c’est Tissaia de Vries. Elle n’a que quelques années de moins que Hen, mais elle utilise les élixirs sans vergogne.

Le Temps du Mépris, Chapitre 3.


— Je ne sais pas. (Keira ferma les yeux.) Soudain, a mis fin au blocus. D’une seule formule. Je n’avais jamais vu une chose pareille de ma vie… Elle nous a étourdis, bloqués, puis elle a libéré Vilgefortz et les autres…
Le Temps du Mépris, Chapitre 4.


Tissaia de Vries apposa soigneusement sa signature tortueuse sous la dernière phrase de la lettre. Après avoir réfléchi longuement, elle y ajouta encore un idéogramme de son véritable nom. Un nom que personne ne connaissait. Un nom qu’elle n’utilisait plus depuis très longtemps. Depuis le jour où elle était devenue magicienne : Alouette.
Le Temps du Mépris, Chapitre 5.


Publications[]

Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]