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Meve de Lyria, surnommée la Reine Blanche par ses troupes, est la reine de Lyria et Rivia. Elle a deux fils qui errent de par le monde, fruits d’un égarement lascif dont elle doute fort que l’un d’eux ait pu soudain ressentir l’envie de diriger un royaume. Ils n’avaient aucune prédisposition ni inclination pour cela. Tous deux étaient encore plus idiots que leur père. Après la guerre contre Nilfgaard, elle fut l'un des négociateurs du traité de la Paix de Cintra.

Apparence et caractère[]

Meve de Lyria avait les cheveux gris, bien que son visage ne soit marqué d’aucun signe de vieillesse. Elle avait certes les traits d’une femme d’âge mûr, mais aucune ride ne sillonnait sa peau. Elle a des yeux vert clair et également de belles lèvres charnues qui depuis la Bataille pour le pont sur la Iaruga sont défigurées par affreuse blessure qui lui fit perdre plusieurs dents.

Meve de Lyria dans la Saga[]

Dans Le Sang des Elfes[]

Dans Le Temps du Mépris[]

Les Nilfgaardiens ont attaqué la Lyria et Aedirn après l'attaque des armées de Demawend sur Glevitzingen,[1] le fort frontalier de Dol Angra, perpétrée au moment de l’assemblée des magiciens sur Thanedd. La réponse de Nilfgaard fut une guerre éclair et groupée : une armée puissante, qui devait être concentrée à Dol Angra depuis des semaines, sinon des mois, a franchi la frontière. Spalla et Scala, deux forteresses frontalières de Lyria, furent anéanties en à peine trois jours. La Rivia était préparée pour un siège de plusieurs mois, mais elle a capitulé au bout de deux jours sous la pression des guildes et des marchands à qui promesse avait été faite que, si la cité ouvrait ses portes et versait une rançon, elle ne serait pas pillée…[2]

Après la capitulation de la Rivia, l’armée de Nilfgaard s’est rendue en un temps record dans le Nord, sans quasiment rencontrer d’opposition. Les troupes de Demawend et de Meve se sont retirées, ne pouvant pas resserrer le front pour une bataille décisive. Les Nilfgaardiens ont continué jusqu’à Aldersberg. Pour empêcher le blocus de la forteresse, Demawend et Meve se sont décidés à accepter la bataille.[2]

Les royaumes d’Aedirn et de Lyria ont réussi à mobiliser au total trois mille cavaliers et dix mille fantassins, dont un cinquième a été bloqué dès les premiers jours de l’invasion, retranché dans les forts et les forteresses. Une partie du reste de l’armée a dû retirer ses troupes pour protéger les ailes menacées par des raids lointains de la cavalerie légère et les attaques de diversion des détachements de Scoia’tael. Les Nilfgaardiens ont livré bataille sur les champs d’Aldersberg les cinq ou six mille soldats restants – parmi lesquels pas plus de mille deux cents chevaliers. Menno Coehoorn a lancé sur eux une armée de treize mille hommes, dont dix bannières cuirassées, fleuron de la chevalerie nilfgaardienne.[2]

Dans Le Baptême du Feu[]

Ayant appelé sous son étendard les rescapés de la cavalerie mobile de Lyria et entraîné tous les volontaires, y compris des mercenaires et de vulgaires bandits, Meve s'était lancée dans une guerre partisane contre Nilfgaard. Or la sauvage province d'Angren se prêtait parfaitement à ce genre de guérilla, elle était propice aux embuscades, et sa végétation riche en buissons offrait de nombreuses cachettes. La cohorte de Meve, déjà surnommée la Reine Blanche par ses troupes, fit rapidement preuve d’une puissance et d'une bravoure telles quelle parvint à gagner sans crainte la rive gauche de la Iaruga, chahutant et rôdant à l'envi sur les arrières de l'ennemi.[3]

Les parties en présence dans ce conflit étaient l'armée de Nilfgaard, un corps lyrien dirigé par la reine Meve et la Hanse de Geralt. La situation était la suivante: ayant pris du bon temps sur la rive gauche de la Iaruga, les partisans de la reine Meve voulaient filer sur l'autre rive de la rivière, mais ils se heurtèrent aux Nilfgaardiens qui, eux, rôdaient sur la rive droite et voulaient justement filer sur la rive gauche de la Iaruga. Quant à la Hanse, Ils tombèrent sur les susdits chargés de garder le pont, au milieu même de la Iaruga, cernés à droite comme à gauche par des hommes armés. Ne sachant trop comment s'échapper, durent se lancer dans la mêlée. La victoire fut remportée par les Lyriens, car leur plan initial - se réfugier sur la rive droite — fut une réussite. Les Nilfgaardiens se réfugièrent, quant à eux, on ne sait où, et qui du point de vue de la plupart des doctrines militaires, la désertion rapide du champ de bataille par l'ennemi valait victoire du camp adverse.[3]

Dans La Dame du Lac[]

Sous la plume de Sapkowski[]

[...]Perdue dans ses pensées, Meve, reine de Lyrie, jouait avec les énormes rubis de son collier, et tordait, de temps à autre, ses belles lèvres charnues en une grimace ambiguë.
Le Sang des Elfes, Chapitre 6.


— Pourquoi me regardez-vous tous ? intervint soudain Meve.
— Nous contemplons ta beauté, grommela Henselt depuis les profondeurs de son bock.
— Entre autres, acquiesça Vizimir. Meve, nous savons tous que tu es capable de trouver une solution à chaque problème. Tu as ton intuition féminine, tu es intelligente…

Le Sang des Elfes, Chapitre 6.


— Et contre qui se battent-ils ?
— Ça, c’est un mystère. Les bûcherons ont parlé d’une armée dirigée par une certaine Reine Blanche. Cette reine combat les Noirs. Il paraît qu’elle a même déjà avancé sur l’autre berge de la Iaruga avec son armée, et qu’elle porte le feu et l’épée sur les terres impériales.

Le Baptême du Feu, Chapitre 7.


Geralt leva les yeux. Devant lui se tenait une femme en armure, aux cheveux très clairs, presque aussi clairs que les siens. Il comprit qu’en réalité ils n’étaient pas clairs, mais gris, bien que son visage ne soit marqué d’aucun signe de vieillesse. Elle avait certes les traits d’une femme d’âge mûr, mais aucune ride ne sillonnait sa peau.
La femme tenait serré contre sa bouche un mouchoir de batiste bordé d’un liseré de dentelle. Le mouchoir était taché de sang.

Le Baptême du Feu, Chapitre 7.


La reine essaya de rire, mais ça ne lui réussit pas vraiment. Elle fit la grimace, lança un vilain juron, quoique incompréhensible, puis cracha de nouveau. Avant qu’elle ait eu le temps de refermer la bouche, Geralt remarqua son affreuse blessure, et vit qu’il lui manquait plusieurs dents. Le regard du sorceleur n’avait pas échappé à la reine.
Le Baptême du Feu, Chapitre 7.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. Le Temps du Mépris, Chapitre 4.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Le Temps du Mépris, Chapitre 5.
  3. 3,0 et 3,1 La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 3.