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Melitele est la sainte patronne de la fécondité, de l’enfantement, la protectrice des sages-femmes.[1]

Prêtre(sses) notables[]

Autres adorateurs

Apparence[]

La statuette de Melitele au Lorelei, la représente comme déesse parturiente au ventre bombé.[2]

Culte[]

Son culte est l’un des plus anciens et avait été en son temps l’un des plus répandus. Ses débuts remontaient à une époque immémoriale, avant l’apparition de l’homme. Presque toutes les races pré-humaines et toutes les tribus humaines primitives, encore nomades, avaient vénéré une déesse des récoltes et de la fertilité, protectrice des agriculteurs et des jardiniers, patronne de l’amour et du couple. La plupart de ces cultes s’étaient fondus dans celui de Melitele.[1]

Le temps, qui s’était montré plutôt sans pitié pour les autres religions et les autres cultes en les isolant efficacement dans des chapelles reculées et de petites églises oubliées, rarement visitées, enfouies dans les constructions des villes, s’était révélé clément pour Melitele. Melitele ne manquait ni d’adeptes ni de mécènes. Les Lettrés qui analysaient ce phénomène expliquaient généralement la popularité de la divinité en remontant aux précultes de la Grande Matrice, la mère nature. Ils soulignaient ses liens avec le cycle de la nature, avec le renouveau et d’autres phénomènes encore, aux noms ronflants.[1]

Un ami de Geralt, le troubadour Jaskier, qui aimait passer pour un spécialiste dans tous les domaines possibles et imaginables, cherchait des explications plus simples. Le culte de Melitele, expliquait-il, était un culte typiquement féminin. Melitele était la patronne de la fécondité, de l’enfantement, la protectrice des sages-femmes. Les femmes en couches devaient crier. Outre les hurlements habituels, leurs promesses en l’air, dont la teneur était toujours la même – plus jamais elles ne se donneraient à un gars à la manque –, toutes les femmes qui accouchaient ne pouvaient appeler à leur secours qu’une divinité, et Melitele était la déesse de la situation. Comme les femmes avaient toujours accouché, accouchaient et accoucheraient, démontrait le poète, alors la déesse n’avait pas à craindre de perdre de sa popularité.[1]

Sous la plume de Sapkowski[]

La déesse Melitele était considérée, par celles et ceux qui croyaient encore en elle, comme la protectrice des femmes, leur refuge et leur espérance. Quels que soient leur âge, leur condition et leurs origines. Et quelle que soit aussi leur profession. Rien d’étonnant donc à ce que, chez Lorelei, la fameuse maison des plaisirs de la petite ville de Spynham, on conservât une représentation de la sainte patronne : une statuette en or de la déesse parturiente au ventre bombé. Comment cette statuette était-elle arrivée dans ce bordel ? Nul ne s’en souvenait, mais elle était précieusement gardée, et rares étaient les fois où on la sortait de son coffret. La raison devait être on ne peut plus grave.
La Croisée des Corbeaux, Chapitre 18.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]