Marti Sodergren était une magicienne et une guérisseuse. Selon Milo Vanderbeck , elle est un peu nymphomane et parfois hystérique.
Apparence et caractère[]
Marti Sodergren dans la saga[]
Dans La Saison des Orages[]
En 1245, Marti Sodergren assiste aux enchères de la Salle des ventes des frères Borsody à Novigrad, où elle achète pour mille couronnes, un traité de médecine unique, édité par l’université de Castell Graupian du nom d'Antidotarius magnus.[1]
Dans Le Temps du Mépris[]
Dans La Dame du Lac[]
Après La Dame du Lac[]
Marti Sodergren mourut deux semaines après la bataille de Brenna. Elle avait fréquenté un officier de la Compagnie libre des condottieres, traitant cette aventure à la légère. Contrairement à l’officier. Lorsque Marti, qui aimait le changement, se mit à fréquenter un rotmistr temerien, le condottiere, fou de jalousie, lui donna un coup de couteau. Il fut pendu pour son crime, mais l’on ne parvint pas à sauver la guérisseuse.[2]
Sous la plume de Sapkowski[]
À la table suivante se tenait Sabrina Glevissig, plongée dans une conversation avec une magicienne aux cheveux roux flamboyant que Geralt ne connaissait pas. La magicienne rousse était vêtue d’une jupe blanche et d’une petite blouse en georgette assortie. La petite blouse, semblable à celle de Sabrina, était également transparente, mais comportait plusieurs appliqués et broderies disposés stratégiquement. Les appliqués, comme le remarqua Geralt, avaient une propriété intéressante : ils servaient alternativement à dissimuler et à dévoiler.
Les magiciennes discutaient en se gavant de morceaux de langouste à la mayonnaise. Elles parlaient tout bas et en Langage ancien. Elles avaient beau ne pas regarder dans sa direction, de toute évidence, elles parlaient de lui. Il tendit indiscrètement son oreille exercée de sorceleur, en faisant mine de ne s’intéresser qu’aux crevettes.
— Avec Yennefer ? répéta la magicienne aux cheveux roux en jouant avec son collier de perles. (Il était enroulé de telle manière autour de son cou qu’on aurait dit un collier de chien.) Tu parles sérieusement, Sabrina ?
— Absolument, répondit cette dernière. Tu ne le croiras pas, ça fait déjà plusieurs années que ça dure. Qu’il tienne le coup lui aussi avec ce reptile nuisible, vraiment, ça m’étonne.
— De quoi t’étonnes-tu ? Elle lui a jeté un sort, elle le tient sous son charme. N’ai-je pas fait de même de nombreuses fois ?
— C’est pourtant un sorceleur. Ce genre d’homme ne se laisse pas ensorceler. Pas aussi longtemps, en tout cas.
— Alors, c’est l’amour, soupira la rousse, et l’amour est aveugle.
—
Le Temps du Mépris, Chapitre ?.
— … parce qu’elle espionne pour le compte d’Henselt de Kaedwen, acheva-t-il. Je sais, tu m’en avais parlé. Et cette rousse, sa copine ?
— Pas rousse, décolorée. Tu ne vois donc pas clair ? C’est Marti Sodergren.
— Pour qui espionne-t-elle ?
— Marti ? (Filippa éclata de rire et ses dents scintillèrent sous ses lèvres peintes en vif carmin.) Pour personne. Marti ne s’intéresse pas à la politique.
— C’est bouleversant. Je pensais que tout le monde ici espionnait.
— Beaucoup de monde, en effet. (La magicienne cligna des yeux.) Mais pas tous. Pas Marti Sodergren. Elle, c’est une guérisseuse. Et une nymphomane.
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Le Temps du Mépris, Chapitre ?.
La femme d’âge mûr était une magicienne guérisseuse du nom de Marti Sodergren. Et les deux jeunes filles étaient des volontaires : Shani, une étudiante d’Oxenfurt, et Iola, une prêtresse du temple de Melitele à Ellander.
Marti Sodergren, je la connais, songeait Rusty. J’ai déjà travaillé plus d’une fois avec cette élégante. Un peu nymphomane et parfois hystérique, mais peu importe tant que sa magie – des sortilèges d’anesthésie, de désinfection et d’hémostasie – est efficace.
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La Dame du Lac, Chapitre ?.
Apparitions[]
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
- ↑ La Saison des Orages, Interlude.
- ↑ La Dame du Lac, Chapitre 8.