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La Loge des Magiciennes est une loge secrète constituée exclusivement de femmes, dont l'objectif est de surmonter les problèmes politiques pour assurer sur le long terme la subsistance et le pouvoir de la magie dans le monde. Cette organisation regroupe des magiciennes influentes des Royaumes du Nord et de Nilfgaard.

Membres notables[]

Histoire[]

Elle fut fondée à l'initiative de Filippa Eilhart en août 1267, quelques semaines après le Soulèvement de Thanedd au cours duquel de nombreux magiciens s’affrontèrent et s’entretuèrent dans le but de favoriser ou de s’opposer aux intérêts de Nilfgaard dans la guerre qui se préparait. Suite aux évènements de Thanedd le Conseil et le Chapitre des Magiciens furent décimés et la Confrérie des magiciens, qui regroupait les magiciens des Royaumes du Nord et surveillaient les pratiques magiques, fut dissoute par les rois.

La première réunion pour décider de la création de la Loge a été suivie par Filippa Eilhart, Triss Merigold, Keira Metz et Margarita Laux-Antille présentes physiquement au château de Montecalvo, demeure de Filippa, ainsi que par Francesca Findabair, Sabrina Glevissig, Sheala de Tancarville et Assire var Anahid qui ont assisté par projection magique. Le château de Montecalvo devint le siège des sommets de la Loge. Lors de la deuxième réunion toutes les magiciennes y étaient présentes physiquement. En plus des huit magiciennes ayant assisté à la première réunion, étaient présentes Fringilla Vigo de Nilfgaard invitée par Assire var Anahid, Ida Emean aep Sivney de Dol Blathanna invitée par Francesca Findabair et Yennefer de Vengerberg, amenée à cette réunion de la Loge contre son gré par Francesca. Filippa voulait qu'à terme la Loge soit constituée de douze membres, Ciri devant être la douzième.

Sous la plume de Sapkowski[]

[...]Nous allons prendre part à la réunion d’une organisation qui devrait t’intéresser. Tu as toujours été d’avis que la magie constituait la valeur la plus élevée, au-delà des divisions, des discussions, des choix politiques, des intérêts personnels, des rancœurs et des animosités. Tu seras donc certainement heureuse d’apprendre que tout récemment a été mise en place l’ossature d’une institution, une sorte de loge secrète, consacrée exclusivement à la défense des intérêts de la magie, et chargée de veiller à ce que celle-ci occupe la place qui lui revient dans la hiérarchie des affaires de tous ordres.[...]
Le Baptême du Feu, Chapitre ?.

— Dommage, dit-elle enfin, que nous ne sachions pas à quoi elles ressemblaient réellement.
— Les grandes maîtresses ? s’exclama Condwiramurs. Leurs portraits sont pourtant nombreux. Ne serait-ce qu’à Aretuza…
— J’ai dit « réellement », l’interrompit Nimue. Je ne parlais pas de ces portraits flatteurs peints d’après d’autres portraits flatteurs. N’oublie pas qu’à une certaine époque les représentations des magiciennes ont été détruites. Ainsi que les magiciennes elles-mêmes. Ensuite vint le temps de la propagande : par leur seule apparence les grandes maîtresses devaient éveiller le respect, l’admiration et une crainte dévote. C’est de cette époque-là que datent toutes ces toiles et ces estampes – L’Assemblée de la Loge, Les Conspirations et Les Conventions –, sur lesquelles on voit une table et, autour de cette table, dix femmes plus magnifiques les unes que les autres, d’une beauté envoûtante.[...]

La Dame du Lac, Chapitre ?.

— Donc, les chroniques nous apprennent que la convention des grandes maîtresses s’est réunie au château des monts Chauves pour décider de quelle manière mettre fin à la guerre néfaste qui opposait l’empereur du Sud aux puissances nordiques. La Vénérable Mère Assire, sainte martyre, suggéra que les puissances ennemies ne cesseraient de se battre tant qu’elles n’auraient pas subi d’énormes pertes. La Vénérable Mère Filippa, sainte martyre, répondit alors : « Offrons-leur une bataille, immense et sanglante, terrible et cruelle. Provoquons-la. Qu’au cours de cette bataille coule le sang de l’armée impériale et des troupes royales ; alors, nous, la Grande Loge, les contraindrons à conclure la paix. » C’est ainsi que les choses se sont passées. Les Vénérables Mères ont fait en sorte que la bataille ait lieu à Brenna. Et les souverains ont dû conclure la paix de Cintra.
La Dame du Lac, Chapitre ?.


Loge des Magiciennes dans The Witcher[]

Dans The Witcher[]

Entrée de journal[]

La Loge des Magiciennes fut fondée après la révolte de Thanedd pour remplacer le Chapitre et le Conseil des Magiciens. L'objectif de ses fondatrices était de mettre fin à la guerre qui opposait Nilfgaard aux royaumes nordiques et de limiter l'influence des magiciens sur le destin du monde. Cette organisation est encore active aujourd'hui sous la forme d'une association regroupant les magiciennes les plus puissantes des royaumes du nord et du sud. La Loge a une grande influence politique, mais ses activités ne sont pas toutes comprises.

Dans The Witcher 2: Assassins of Kings[]

la Loge des Magiciennes joue un rôle important. Toujours soucieuses de faire émerger un grand royaume du Nord susceptible de faire obstacle à Nilfgaard, les dirigeantes de la Loge, Philippa Eilhart et Sheala de Tancarville louent les services de Letho pour assassiner le Roi Demavend qu'elle trouvent trop timoré. Elles soutiennent également la révolte des paysans de Saskia pour transformer la Vallée du Pontar en un pays sous leur contrôle.

Selon les choix du joueur, certaines des magiciennes peuvent trouver la mort. Parmi celle-ci Assire var Anahid est tuée par Shilard Fitz-Oesterlen et Sheala de Tancarville est tuée par Letho si Geralt ne la sauve pas. Sabrina Glevissig a été exécutée par le Roi Henselt trois ans plus tôt. Philippa Eilhart est emprisonnée et aveuglée par le Roi Radovid, qui l'accuse de trahison. Yennefer de Vengerberg a perdu la mémoire et est en Nilfgaard. Une grosse partie de la Loge est ainsi détruite, mais on ne sait pas encore quel sera le sort des magiciennes encore vivantes, telles que Triss Merigold, Fringilla Vigo et Francesca Findabair.

Dans The Witcher 3: Wild Hunt[]

Notes et références[]

Références[]