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Lebioda [1] était un prophète dont les visions et les paraboles sont contenues dans Sagesses du prophète Lebioda.

Apparence et caractère[]

Lebioda dans la Saga[]

Avant La Saison des Orages[]

Selon Addarion Bach, voici la véritable histoire de Lebioda. Du temps où les dragons étaient plus nombreux, ils avaient appris que des pâturages remplis de bêtes étaient comme un immense restaurant à bas prix, où l’on pouvait se remplir la panse à satiété et sans gros efforts. Par chance pour les laboureurs, ces reptiles, même très grands, se limitaient à un, voire deux festins tous les trois mois, mais ils mangeaient tellement qu’ils pouvaient menacer l’élevage, surtout s’ils s’acharnaient sur une même contrée. L’un deux, immense, s’acharna ainsi sur un certain village à Kaedwen. Il arrivait en volant, dévorait quelques moutons, deux ou trois vaches, ensuite, pour son dessert, il attrapait quelques carpes dans les viviers. Pour finir, il lançait quelques flammes, mettait le feu à la grange ou aux meules, après quoi il reprenait son envol.[2]

Les paysans s’efforçaient de faire peur au dragon ; ils testèrent plusieurs pièges et stratagèmes, mais rien n’y fit. Par le plus grand des hasards, ledit Lebioda arriva justement à Ban Ard, une ville voisine, avec ses disciples ; à cette époque, il était connu déjà, on l’appelait le Prophète et il avait une foule d’adeptes. Les paysans lui demandèrent son aide, et lui, ô miracle ! ne refusa pas. Et donc, lorsque le dragon arriva, Lebioda alla jusqu’au pâturage et entreprit de l’exorciser. Le dragon commença par le brûler de ses flammes, comme un canard. Et ensuite, il l’avala. Tout bonnement, il l’avala. Et s’envola dans les montagnes. Les disciples du Prophète pleuraient, ils étaient désespérés, et puis ils embauchèrent des pisteurs. Les nôtres, c’est-à-dire, des nains, qui étaient versés dans les questions de dragons. Les nains pistèrent la bête pendant un mois. De manière classique, en suivant les traces des crottes lâchées par le reptile. Et à chaque tas de merde les disciples tombaient à genoux, ils le fouillaient en pleurant à chaudes larmes dès qu’ils repêchaient les restes de leur maître. Enfin, ils réussirent à récupérer la totalité du squelette, ou plutôt ce qu’ils considéraient comme la totalité, mais qui n’était en réalité qu’une collection assez chaotique d’os humains, de vaches et de moutons, plutôt sales. Tout ceci repose aujourd’hui dans un sarcophage, dans un temple à Novigrad.[2]

Sous la plume de Sapkowski[]

Mis sur la sellette devant une vaste tapisserie représentant le prophète Arroche faisant paître ses brebis, Geralt et Chireadan se taisaient, la tête pudiquement baissée. Neville, le bourgmestre, arpentait la salle en grognant et en écumant de colère.
— « Le Dernier Vœu », dans la collection Le Dernier Vœu.


Avant de s’asseoir à table, ils avaient observé un bloc de pierre moussu, placé à côté d’un chêne séculaire. Les lettres gravées sur la surface envahie d’herbes du monolithe informaient qu’à cet endroit précis, le jour de la Saint-Birke, en l’an 1133 post Resurrectionem, le prophète Lebioda avait prononcé un sermon pour ses disciples ; l’obélisque célébrant cet événement avait été érigé en 1200 par Spirydon Apps, maître passementier à Rinde (« magasin sur la Petite Place, grande qualité, prix abordables, soyez les bienvenus »).
La Saison des Orages, Chapitre 13.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. Laurence Dyèvre a traduit "Lebioda" en "Arroche" dans Le Dernier Vœu mais est corrigé en "Lebioda" dans les romans.
  2. 2,0 et 2,1 La Saison des orages, Chapitre 13.
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