Léo Bonhart était un chasseur de primes.
Apparence et caractère[]
Léo Bonhart était très grand, bien que maigre comme une goule. Il avait des yeux comme ceux d’un poisson. Sans cils, sans sourcils... Des espèces de globules vitreux, avec, perdu au centre, un noyau noir. Il portait une lourde chevalière en forme de tête de mort.
Léo Bonhart dans la Saga[]
Avant Le Baptême du Feu[]
Léo Bonhart a fait le soldat autrefois, paraît-il, puis il s’est occupé d’un commerce ambulant, avant de se mettre à tuer des gens contre rémunération. [1]
Dans Le Baptême du Feu[]
Bonhart fut embauché par Stefan Skellen pour tuer Ciri et par le baron Casadei pour la capturer vivante. Bonhart tua la bande des Rats à laquelle appartenait Ciri et leur coupa la tête après leur décès. Il ne tua pas Ciri, ni ne l'apporta au baron Casadéi, ne remplissant ainsi aucun de ses contrats. Il l'emprisonna pour un temps, la battant, la maltraitant, la droguant avec du fisstech et la forçant à tuer pour défendre sa vie dans l'arène de Claremont qui appartenait à son cousin Houvenaghel.
Ciri échappa à Bonhart avec l'aide de Nératine Ceka pendant qu'ils étaient dans le village d'Unicorne. Bonhart s'était rendu là-bas pour rencontrer Stefan Skellen et Rience. Durant sa fuite, Bonhart tua Nératine Ceka et Skellen blessa sérieusement Ciri en lui lançant une étoile en acier pendant qu'elle s'échappait avec une jument, Kelpie. Recueillie par Vysogota de Corvo dans les marais de Pereplut, Ciri se remit de ses blessures durant environ un mois, suite à quoi elle reprit sa route.
Avec Skellen et Rience, Bonhart s'était mis en chasse de Ciri sur les ordres de Vilgefortz. Ils finirent par retrouver sa trace mais juste avant que Bonhart ne l'attrape elle réussit à s'échapper en pénétrant dans Tor Zireael. Après un long périple Ciri finit par arriver au repaire de Vilgefortz, le château de Stygg, où malheureusement Bonhart et Skellen se trouvaient déjà. Geralt et sa hanse arrivant peut après, une bataille rangée eut lieu dans les couloirs du château. Bonhart tua Cahir mais c'est finalement Ciri qui réussit à le mettre à mort après un combat épique.
Sous la plume de Sapkowski[]
— Peut-être la même chose que chez vous, le railla Stefan Skellen. Quoique non, pardonnez-moi. Vous, vous ne prenez pas d’argent pour tuer, mais pour un service rendu. Vous êtes un véritable artisan, Bonhart, un sacré professionnel. Chasseur de primes, c’est un métier comme un autre, pas vrai ? On vous paie pour ça, et il faut bien vivre ? Hein ?
Le chasseur de primes le regarda longuement. Si longuement que le sourire sur les lèvres de Chat-Huant finit par disparaître.
— Absolument, dit-il. Il faut bien vivre. Certains gagnent leur vie en faisant ce qu’ils savent faire. D’autres en faisant ce qu’ils doivent faire. En fait, j’ai eu de la chance dans la vie, comme rarement un artisan en a. On me paie pour faire un métier que j’aime réellement et sincèrement.
—
Le Baptême du Feu, Chapitre 6.
D’un mouvement brusque il découvrit sa poitrine et exhiba trois médaillons en argent sur des chaînettes emmêlées. L’un avait la forme d’une tête de chat, le deuxième celle d’un aigle ou d’un griffon. Elle ne distinguait pas bien le troisième mais ce devait être un loup.
— On trouve ce genre de choses à foison sur les foires, s’esclaffa-t-elle de nouveau, feignant l’indifférence.
— Ces médaillons ne proviennent pas d’une foire.
— C’est toi qui le dis.
— Il fut un temps, siffla Bonhart, où les gens convenables craignaient davantage les sorceleurs que les monstres. Les monstres, quoi qu’on en dise, restaient tapis dans les forêts et les halliers ; les sorceleurs, en revanche, avaient le culot de se promener dans les rues, de fréquenter les auberges, de tourner autour des temples, des institutions, des écoles et des lieux de divertissement. Les gens convenables estimaient, à raison, que c’était un scandale. Ils se mirent donc en quête de quelqu’un qui pourrait y mettre bon ordre. Et ils trouvèrent ce quelqu’un. Ce ne fut pas facile, ils mirent du temps, ils durent aller loin pour le trouver, mais ils finirent par le dénicher. Comme tu vois, j’en ai eu trois. Plus aucun autre renégat ne s’est montré dans les environs pour narguer les honnêtes gens. Et si jamais un nouveau s’y risquait, je lui réglerais son compte, comme aux précédents.
— Et où ça, dans tes rêves ? lança Yennefer en se renfrognant. En lui tirant un carreau d’arbalète dans le dos ? Ou en l’empoisonnant peut-être ?
—
La Dame du Lac, Chapitre 2.
Apparitions[]
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
- ↑ La Tour de l'Hirondelle Chapitre 2