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Kerack
V.O.
Kerack
Démographie
Population
Près de 2000 habitants
Gentilé
Kerackien(ne) (?)

Ville

Kerack est une ville du royaume de Cidaris[N 1], à l’embouchure de la rivière Adalatte. Autrefois capitale du royaume indépendant de K. ; à la suite de règnes malhabiles et de l’extinction de la lignée régnante, le royaume périclita, perdit de son importance et fut annexé et partagé entre ses voisins. La ville possède un port, plusieurs fabriques, un phare ; elle compte près de 2000 habitants. »[1]

Kerack était divisée en trois zones distinctes et clairement dissemblables. Sur la rive gauche étaient installés le complexe portuaire, les docks et le centre industriel et commercial qui comprenait les chantiers navals et les ateliers, de même que les conserveries, les magasins et les entrepôts, les halles et les marchés. Les baraques et cabanes des indigents et du peuple travailleur, les maisons et échoppes des marchands, les abattoirs, les étals des bouchers, occupaient la rive opposée ; sur ce terrain, nommé Palmyre, on trouvait également de nombreux troquets et lupanars, qui ne commençaient à s’animer en général qu’à la tombée de la nuit, car Palmyre était aussi le quartier des distractions et des plaisirs défendus. Et l’on pouvait facilement y perdre sa bourse ou recevoir un coup de couteau dans les côtes.[2]

Sur la rive gauche, éloignée de la mer, une haute palissade construite en épais madriers abritait le véritable Kerack, un quartier entier constitué de ruelles étroites au milieu des maisons des riches marchands et financiers, ainsi que des comptoirs, des banques, des monts-de-piété, des ateliers de cordonnier et de tailleur, des magasins et des officines. Y étaient installés également des tavernes et des cabarets de classe supérieure, y compris des lupanars, qui, à vrai dire, offraient exactement les mêmes distractions que ceux du Palmyre portuaire, mais à des prix, en revanche, beaucoup plus élevés. Le centre du quartier était constitué d’une place de marché carrée, regroupant l’hôtel de ville, le théâtre, le tribunal, le bureau de douane et les résidences des élites locales. Dominant l’hôtel de ville, sur un socle affreusement souillé par les fientes des mouettes, se dressait le tombeau du fondateur de la cité, le roi Osmyk. C’était un beau canular, car la cité portuaire existait bien avant qu’Osmyk ne débarque ici, seuls les diables sachant d’où il venait.[2]

Un peu plus en hauteur, sur une colline, s’élevait le château et résidence du roi, aux formes et à la silhouette assez atypiques : il s’agissait en effet d’un ancien temple, transformé et agrandi après que les prêtres l’eurent abandonné, eu égard au manque total d’intérêt de la part de la population. Même le campanile du temple, c’est-à-dire son clocher, avait subsisté, et Belohun, le roi actuel de Kerack, avait ordonné de faire sonner son énorme cloche tous les jours à l’heure du midi, et aussi – pour faire enrager ses sujets, de toute évidence – à minuit.[2]

Kerackiens notables[]

Famille royale[]

Autres[]

Notes et références[]

Notes[]

  1. Caroline Raszka-Dewez a traduit "Kerack, miasto w północnym królestwie Cidaris" en "Kerack, ville située au nord du royaume de Cidaris", c'est une mauvaise traduction. Kerack n'est pas une ville située au nord du royaume de Cidaris mais une ville du royaume nordique de Cidaris.

Références[]