Jarre était un élève de la grande prêtresse Nenneke et greffier au tribunal municipal d'Ellander. Plus tard, il deviendra révérend.
Apparence et caractère[]
Jarre était maigre comme un clou, avait un physique disgracieux, portait des vêtements trop larges qui empestaient l’encre et la poussière, ses cheveux étaient perpétuellement gras et, en guise de barbe, il avait sept ou huit longs poils au menton, dont environ la moitié sortait d’une grosse verrue.[1].
Jarre dans la Saga[]
Dans Le Sang des Elfes[]
Jarre, qui était un jeune homme âgé de seize ans, était un élève de la grande prêtresse Nenneke que celle-ci destinait à devenir prêtre et chroniqueur. Il habitait Ellander où il travaillait en tant que greffier auprès du tribunal d’instance, mais il passait moins de temps dans le bourg qu’au temple de Melitele, où il étudiait, recopiait et enluminait les œuvres de la bibliothèque sacrée, des jours – parfois même des nuits – durant. La grande prêtresse ne souhaitait guère que Jarre tourne autour des adeptes et inversement. Toutes les jeunes filles du temple le dévisageaient et cancanaient librement à son sujet, en envisageant les perspectives que pourrait ouvrir, dans l’enceinte du temple, la présence régulière d’un être qui portait un pantalon.[1]
Dans La Tour de l'Hirondelle[]
Dans La Dame du Lac[]
Jarre tenta de s'inscrire dans la Cohorte volontaire de Mahakam mais finit part devenir un des Misérables Fantassins de Mes Deux, avec son « ami » Melfi. La MFdMD, commandée par le voïvode Bronibor, pris part à la Bataille de Brenna et fut chargée avec la tâche d'arrêter les Nilfgaardiens en attendant les renforcements. Composée principalement de piquiers inexpérimentés contre la cavalerie ennemie, la MFdMD a soutenue de lourdes pertes dans l'affrontement et Jarre perdit sa main gauche dans la bataille. Son unité stoppa cependant l'ennemi avec succès.
Après La Dame du Lac[]
Quelque temps après la guerre, il se maria avec une jeune fille au nom de Lucienne et écrivit un tome au titre des "Annales seu Cronicae Incliti Regni Temeriae" (plus ou moins: "Annales ou chroniques célébrant le Règne témérien"). Une de ses petites-filles porta le nom de Ciri.
Publications notables[]
Sous la plume de Sapkowski[]
Non, il ne s’en souvenait pas. Il n’était même pas certain de l’avoir jamais vu. Melfi, du reste, exagérait quelque peu en l’appelant son ami. C’était le fils du tonnelier d’Ellander. Lorsqu’ils fréquentaient tous deux l’école du temple, Melfi avait coutume de le battre comme plâtre régulièrement en le traitant de bâtard orphelin conçu dans les orties. Cela avait duré près d’une année, après quoi le tonnelier avait retiré son fils de l’école, car il était avéré que son rejeton n’était bon qu’à s’occuper des tonneaux. Ainsi, au lieu de s’initier aux arcanes de l’écriture et de la lecture, Melfi commença à tailler des douves dans l’atelier de son père. Et lorsque Jarre eut terminé ses études et que, sur recommandation du temple, il devint l’assistant du greffier au tribunal municipal, le petit tonnelier, à l’instar de son père, se mit à lui faire des courbettes, à lui apporter des cadeaux et à déclarer partout qu’il était son ami.
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La Dame du Lac, Chapitre ?.
— Ah ça, c’est bien vrai ! déclara Melfi. Il n’est pas bête, Jarre. Je veux dire, il sait lire et écrire, c’est un savant ! C’est qu’il travaille comme greffier au tribunal d’Ellander, et au sanctuaire de Melitele, il veille sur tout un tas de livres…
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La Dame du Lac, Chapitre ?.
Une colonne de soldats longue de plusieurs miles défile, une forêt de piques et d’étendards se déploie et ondoie. Jarre défile, lui aussi, il porte un heaume rond sur la tête, sur l’épaule une lance si longue qu’il doit la tenir fermement des deux mains pour ne pas perdre l’équilibre ; les tambours retentissent, un chant guerrier résonne et gronde. Des corneilles croassent au-dessus de la colonne. Des nuées de corneilles…
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La Dame du Lac, Chapitre ?.
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
- ↑ 1,0 et 1,1 Le Sang des Elfes, Chapitre 7.