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Le graveir (V.O. : Graveir) est un cousin de la goule. Il lui ressemble beaucoup, mais il est bien plus grand. Il se distingue aussi d'elle par ses trois arêtes osseuses sur le crâne. Pour le reste, il est comme tous les autres dévoreurs de cadavres. Des griffes, courtes et émoussées, parfaites pour fouiller les tombes et gratter la terre. Une puissante dentition, capable de briser les os, et sa langue longue et fine, qui lui permet d'en sucer la moelle osseuse putréfiée et bien faisandée.
Sous la plume de Sapkowski[]
Je visitais et faisais le tour des villes et des forteresses, je cherchais des avis collés sur les poteaux à la croisée des chemins. Je cherchais des informations : “On demande un sorceleur de toute urgence.” Ensuite, je découvrais le plus souvent un bois sacré, une prison souterraine, une nécropole ou des ruines, un ravin dans la forêt, ou une grotte, dans les montagnes, pleine d’ossements et de charognes nauséabondes. Là, demeurait un être qui ne vivait que pour tuer. Poussé par la faim, pour le plaisir, esclave de la volonté maladive de quelqu’un ou pour d’autres motifs encore : une manticore, une wyvern, un brouillardier, une aeschne, un rynchote, une chimère, une goule, un vampire, un graveir, un loup-garou, un gigascorpion, une strige, une mangeresse, une kikimorrhe, une vyppère. Suivaient une danse dans l’obscurité et un coup de glaive. Je pouvais lire ensuite le dégoût et l’épouvante dans les yeux de celui qui me remettait mon dû.
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« La voix de la raison 4 », dans la collection Le Dernier Vœu.
Le graveir est un cousin de la goule. Il lui ressemble beaucoup, mais il est bien plus grand. Comme tu le vois, il se distingue aussi d'elle par ses trois arêtes osseuses sur le crâne. Pour le reste, il est comme tous les autres dévoreurs de cadavres. Sois bien attentive. Regarde ses griffes, courtes et émoussées, parfaites pour fouiller les tombes et gratter la terre. Voir sa puissante dentition, capable de briser les os, et sa langue longue et fine, qui lui permet d'en sucer la moelle osseuse putréfiée et bien faisandée… pour un graveir, c'est un mets de choix…
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Le Sang des Elfes, Chapitre ?.
— Où en étais-je… Ah oui ! J’ai failli oublier. Souviens-toi bien de ceci, car c’est très important : les graveirs comme les goules et autres monstres de la même famille ne possèdent pas de niche écologique propre. Ce sont des résidus de la période de l’intersection des sphères. Lorsque tu les tues, tu ne perturbes pas l’équilibre de la nature qui existe dans notre sphère actuelle. Pour nous, ces monstres sont des étrangers, il n’y a pas de place pour eux ici. Tu comprends, Ciri ?
— Oui, oncle Vesemir. Geralt me l’a déjà expliqué. Je sais tout ! Une niche écologique, c’est…
— D’accord, d’accord. Je sais très bien ce qu’est une niche écologique. Si Geralt t’a dit ce que c’était, tu n’es pas obligée de me le réciter… Revenons à notre graveir. On ne rencontre ces monstres que rarement, et c’est heureux, car ces fils de putains sont diablement dangereux. La moindre égratignure infligée par un graveir est synonyme de contamination par un poison mortel. Avec quel élixir soigne-t-on ce type de blessures, Ciri ?
— Avec le Loriot.
— C’est exact. Mais mieux vaut éviter les contaminations. C’est pourquoi, lorsque tu combats un graveir, tu ne dois pas t’approcher de ce salaud. Tu dois toujours le combattre à distance et le frapper avec des attaques éclair.
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Le Sang des Elfes, Chapitre ?.
Notes et références[]
Notes[]