Galaad de Caer Benic | |
---|---|
V.O. |
Galahad z Caer Benic |
Famille | |
Père |
Lancelot du Lac |
Mère |
Ellan de Caer Benic |
Galaad de Caer Benic[N 1] est le fils de Lancelot du Lac et d'Ellan, la fille du roi Pellès, souverain de Caer Benic.
Apparence et caractère[]
Galaad de Caer Benic était un jeune chevalier de dix-neuf ans qui avait prêté allégeance au roi Arthur et qui dédia sa vie à la recherche du Graal. Galaad était plein de courage et de spontanéité. Il devait au premier sa réputation, et à la seconde sa renommée Il avait une balafre qui courait de sa tempe jusqu’à sa mâchoire qui fut infligée par Brehus sans Pitié, un oppresseur indigne, avant qu'il ne le terrasse dans un combat loyal. [1]
Galaad de Caer Benic dans la saga[]
Dans La Dame du Lac[]
Lors de deuxième pleine lune après Beltane, Galaad rencontre Ciri alors qu'elle se laver dans un lac près des cimes du massif d’Y Wyddfa, non loin des gorges de la vallée ensorcelée de Cwm Pwcca. Là prenant pour une habitante de Faërie. Une fée. De Tylwyth Têg. Une représentante du peuple que les Pictes et les Irlandais appelaient Daoine Sidhe, les Petits Êtres des Collines, et que les Saxons nommaient elfes. Galaad lui dit qu'il était digne de recevoir de ses mains son épée, bien entendu Ciri rétorqua que c'était la sienne et qu'elle ne permettrait à personne d’y toucher.[1]
Après moult discussions pour dissiper ce malentendu et à la demande du chevalier, Ciri lui raconta son histoire et acceptera finalement de l'accompagner à la cour du roi Arthur pour vivre de nouvelles aventures. Comme elle se le dit à la fin du roman : Pourquoi pas ? Je parierais toute ma fortune que dans ce monde aussi il se trouvera du travail pour une sorceleuse. Parce qu’un monde qui n’aurait pas de travail pour une sorceleuse, ça n’existe pas.[2]
Sous la plume de Sapkowski[]
— Je suis Galaad de Caer Benic. Chevalier du roi Arthur, le seigneur du château de Camelot, le souverain du Pays d’Été ainsi que de la Domnonée, du Dyfneint, du Powys, du Dyfed…
—
La Dame du Lac, Chapitre ?.
— Ce n’est point chose étrange pour un chevalier, rétorqua-t-il non sans une fierté juvénile. (Il découvrit sa propre balafre à peine cicatrisée qui courait de sa tempe jusqu’à sa mâchoire.) Et seul le déshonneur laisse de vilaines cicatrices. Je suis Galaad, fils de Lancelot du Lac et d’Ellan, la fille du roi Pellès, souverain de Caer Benic. Cette blessure m’a été infligée par Brehus sans Pitié, un oppresseur indigne, avant que je le terrasse dans un combat loyal.
—
La Dame du Lac, Chapitre ?.
Apparitions[]
Notes et références[]
Notes[]
- ↑ Galaad, Galahad, ou Galaaç est le plus jeune chevalier de la Table ronde. Il est le bon chevalier, le seul qui puisse s'asseoir à la droite d'Arthur sur le siège périlleux, comme prédit par Merlin qui l'avait présenté à la cour du roi Arthur. Il accomplit la quête du Saint-Graal accompagné de Perceval et de Bohort qui sera celui qui versera le sang du Christ qui se trouvait sur la lance du soldat romain l'ayant blessé au côté (la Sainte Lance ou la Lance qui saigne). Galaad sera le seul, au terme de la quête, à pouvoir regarder à l'intérieur du Graal. Il mourut d'ailleurs juste après car avec ce qu'il avait vu, il ne pouvait plus vivre. Son père Lancelot était lui aussi à l'origine destiné à la quête du Graal mais il en fut détourné par l'amour qu'il portait à Guenièvre.
- ↑ Sapkowski a introduit pour la première fois le personnage de Galaad dans sa nouvelle Quelque chose s'achève, quelque chose commence écrite en 1992 avant la saga, une nouvelle hors canon qui raconte le mariage de Geralt et Yennefer. Lorsque le chevalier arrive mystérieusement durant le mariage, Jaskier assure à Galaad qu'il n'a pas découvert Avalon et Montsalvat comme il l'espérait mais qu'il est seulement à Schwemmland, au château de Rozrog. Par la suite Galaad fait la cour à Ciri qui finit par partir avec lui, après avoir dit à Geralt que maintenant qu'il est marié sa place ne se trouve plus avec eux et qu'elle doit suivre son propre chemin.
Références[]
- ↑ 1,0 et 1,1 La Dame du Lac, Chapitre 1.
- ↑ La Dame du Lac, Chapitre 12.