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Fringilla Vigo est une magicienne et illusionniste Nilfgaardienne Elle est également une membre de la Loge des Magiciennes.

Apparence et caractère[]

Fringilla Vigo avait les cheveux noirs coupés court, un petit nez et de magnifiques yeux verts.[1] Elle a toujours été considérée comme une originale et une rebelle comme à l'académie, ils ont des idées préconçues selon lesquelles prendre soin de son apparence est, pour une magicienne, synonyme de frivolité et de superficialité.[2]

Fringilla Vigo dans la Saga[]

Avant Le Baptême du Feu[]

En 1263, Fringilla combattit à la Bataille du Mont Sodden. Pendant celle-ci, elle vit au sommet d’une montagne Yennefer de Vengerberg en train de mettre son ami en pièces sous ses yeux. C'est à ce moment là que Fringilla lança un sort qui rendit aveugle Yennefer.[3]

En 1265, Emhyr var Emreis, l'avait convoqué, avec tout les autres magiciens, pour lui ordonner de trouver l’endroit où résidait une certaine personne. Quelque part sur les territoires des Royaumes du Nord. Emhyr est devenu furieux en apprenant qu'ils avaient échoués. Il a même traité Albrich de tous les noms quand celui-ci a tenté de lui expliquer qu’à une telle distance il était impossible de sonder – et à plus forte raison de pénétrer – les écrans. Une semaine après cette fameuse audience à Loc Grim, alors qu'ils célébraient la victoire d’Aldersberg, Emhyr les vit, Albrich et elle, dans la salle du château. Et leur fit l’honneur de se joindre à eux un moment. Voici, en substance, le discours qu’il leur a tenu – et je te passe les grossièretés : « Vous êtes des bons à rien, des indolents, des paresseux, leur a-t-il dit. Vos tours de passe-passe me coûtent des fortunes, et je n’en tire aucun bénéfice. En quatre jours, un simple astrologue a réussi à résoudre le problème qui a tenu en échec toute votre misérable Académie au grand complet. »[2]

Dans Le Baptême du Feu[]

En 1267, Assire var Anahid vient à sa rencontre à Nilfgaard, capitale de l’Empire, surnommée la ville aux tours d’or. Elle lui proposa de rejoindre la Loge des Magiciennes comme un jour, elle lui aurait déclaré, qu'aucune frontière ne devrait diviser la magie. Que le bien de la magie devrait être une visée supérieure, indifférente à tout type de division. Qu’une structure comme une organisation secrète serait la bienvenue. Une espèce de convention ou de loge... Fringilla accepta mettant ainsi fin au silence hésitant de son amie et l'a remercia de sa confiance et de la distinction qu'elle lui accordes en lui faisant cette offre.[2]

Le 19 août 1267, Fringilla Vigo se donnait une contenance, mais elle était énervée et tendue. Elle-même avait réprimandé à maintes reprises de jeunes mages nilfgaardiens en les entendant reprendre à leur compte des opinions stéréotypées et des idées préconçues ; elle-même tournait régulièrement en ridicule le portrait type de la magicienne nordique véhiculé par la propagande et les ragots : celui d’une femme arrogante, d’une beauté artificielle, futile et corrompue, voire perverse. Aujourd’hui pourtant, au fur et à mesure que les correspondances de la téléportation la rapprochaient du château de Montecalvo, elle se demandait non sans appréhension ce qu’elle allait découvrir sur le lieu de rassemblement de la loge secrète. Et ce qui l’attendait. Elle se représentait des femmes belles à tomber par terre, arborant des colliers de diamants sur des poitrines dénudées aux mamelons carminés, des femmes aux lèvres humides et aux yeux rendus brillants par la consommation d’alcool et de narcotiques. Fringilla voyait déjà en imagination les délibérations de la convention secrète se transformer en une orgie sauvage et déchaînée, au son d’une musique frénétique, avec usage d’aphrodisiaques et d’esclaves des deux sexes ainsi que d’accessoires sophistiqués. Le dernier portail la laissa entre deux colonnes de marbre noir, les lèvres sèches, les yeux larmoyants à cause du vent magique, la main serrée convulsivement sur le collier d’émeraudes qui ornait le carré de son décolleté.[3]

Dans Le Dame du Lac[]

Quand Geralt de Riv et son équipe atteignirent Toussaint au début de l'hiver 1267, Fringilla, en accord avec la Loge, entama une relation passionnée avec Geralt. Le but était de le garder au château le plus longtemps possible, le temps que les magiciennes de la Loge retrouvent Vilgefortz et Ciri avant que Geralt ne le fasse. Quelles que soient les illusions que Fringilla se soit faite sur les sentiments du sorceleur à son égard, ce dernier ne céda jamais à la passion, ne se gênant pas pour utiliser le prénom de Yennefer au lieu de celui de Fringilla dans les affres de la passion. Fringilla communiquait avec la Loge des Magiciennes dans un lieu du château de Beauclair, caché grâce à un sort d'illusion, qu'elle avait découvert avec son oncle Artorius Vigo, lui-même magicien. Durant son séjour, Geralt se voit offrir un médaillon similaire à un médaillon de sorceleur car il s'était fait prendre le sien par un agent de Vilgefortz. Ce médaillon lui sera très utile car il permettra à Geralt de tromper Vilgefortz avec une illusion et de lui porter le coup fatal.

En réalité Geralt ne fit que se servir d'elle pour passer le temps à Toussaint et, avant de quitter Toussaint, lui donna une information qui se révéla fausse sur l'emplacement de la cachette de Vilgefortz qu'il venait de découvrir lui indiquant qu'il se trouvait à la citadelle de Rhys-Rhun, à Nazair, ridiculisant ainsi totalement Fringilla Vigo aux yeux de toutes les autres magiciennes de la Loge, et notamment Triss qui fut clairement jalouse de cette relation privilégiée de deux mois. Malgré tout, lors de la réunion de la Loge pour décider du destin de Ciri, elle vota en faveur de celle-ci et permis à Ciri de revoir Geralt une dernière fois.


Sous la plume de Sapkowski[]

[...]Et Fringilla Vigo, la plus jeune, sympathique, naturellement agréable et d’une élégance discrète ; elle avait les yeux verts et les cheveux noirs comme ceux de Yennefer, quoique moins épais, plus courts et lisses
Le Baptême du Feu, Chapitre 6.


— Non, voyons ! Ne prends pas mes paroles au pied de la lettre ! Disons plutôt que l’heure est à présent aux louanges. L’amour sans flatterie me choque par son aspect physiologique, or la physiologie est fade. Flatte-moi !
— De la Iaruga jusqu’à la Buina, personne n’a un aussi joli derrière que toi.

La Dame du Lac, Chapitre 2.


Par la suite, lorsque les elfes furent partis et que Toussaint fut devenue une principauté, un petit groupe de magiciens liés à la maison princière découvrirent à leur tour ce secret. Parmi eux se trouvait Artorius Vigo, maître des arcanes magiques, grand spécialiste de l’illusion. Et sa jeune nièce, Fringilla, qui avait pour l’illusion un talent certain.
La Dame du Lac, Chapitre 3.


L’autre femme était de la même taille. Elle portait également le même rouge à lèvres. Mais la ressemblance s’arrêtait là. Sur ses cheveux noirs coupés court, elle portait un petit chapeau à voilette qui effleurait le bout de son petit nez. Sa voilette au motif fleuri ne masquait pas ses magnifiques yeux brillants, généreusement mis en valeur par un fard de couleur verte, mais elle cachait le modeste décolleté de sa robe noire à longues manches, constellées d’étoiles ajourées de saphir, d’or, d’aigue-marine et de cristal des montagnes et qui semblaient, en apparence seulement, avoir été disposées au hasard.
La Dame du Lac, Chapitre 3.


Elle déambulait d’une stalle à l’autre en donnant des coups de pied dans la paille. Elle portait une blouse en satin blanc, une jupe cavalière noire, une fourrure de lynx qui lui arrivait à la taille et des bottes. Les chevaux renâclaient, ils sentaient la colère qui émanait d’elle.
La Dame du Lac, Chapitre 4.


Apparitions[]

Notes et références[]

Notes[]

  1. ↑ Son parfum est un mélange d'ambre et de rose.[1]

Références[]

  1. 1,0 et 1,1 La Dame du Lac, Chapitre 3
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Le Baptême du Feu, Chapitre 5
  3. 3,0 et 3,1 Le Baptême du Feu, Chapitre 6