Sorceleur Wiki

Les licornes sont une race intelligente ressemblant à des chevaux avec une corne au milieu de leur front, et communiquent par télépathie. Elles changent de couleur avec l'âge. Elles peuvent passer entre différentes réalités parallèles et peuvent voyager dans le temps.

Licornes notables[]

Sous la plume de Sapkowski[]

— Autrefois, quand les licornes n’avaient pas encore disparu, il existait un assez grand groupe de jeunes vierges qui cultivaient leur vertu pour pouvoir les attraper. Tu t’en souviens ?
Le Dernier Vœu, Chapitre ?.


« Si elle croise sur son chemin une jeune fille n’ayant encore jamais eu de rapports charnels avec un homme, la licorne, quoique extraordinairement timide et craintive, par un phénomène tout à fait énigmatique, accourra vers ladite jeune fille, se mettra à genoux et, sans crainte aucune, posera sa tête sur son giron. Dans des temps reculés très anciens, d’aucunes de ces jeunes filles auraient semble-t-il utilisé cette connaissance à des fins bien définies. Afin que les chasseurs de licornes puissent se servir d’elles comme appât, elles demeuraient de longues années dans le célibat et l’abstinence.
» Il s’avéra rapidement, cependant, que la licorne allait exclusivement à la rencontre de toutes jeunes vierges, ignorant totalement les autres. L’animal intelligent qu’elle est comprenait inéluctablement que demeurer plus que de raison dans la chasteté était suspect et contraire à la nature. »

Le Temps du Mépris, Chapitre 5.


Le petit cheval fit un bond et se mit à courir en faisant claquer ses sabots sur le gravier. Il bougeait très bizarrement et sa robe aussi était atypique, ni pincharde ni grise. Mais peut-être le voyait-elle ainsi à cause de la lumière aveuglante du soleil. Le cheval s’ébroua et fit quelques pas. Maintenant, elle le voyait mieux. Juste assez pour remarquer sur-le-champ, outre sa robe effectivement atypique, l’étrange irrégularité de sa constitution : il avait une petite tête, un cou extraordinairement gracile, des paturons extrêmement fins, une longue queue fournie. Le petit cheval s’arrêta et la regarda, tournant son museau de profil. Ciri en resta sans voix.
Du front bombé du petit cheval pointait une corne, longue d’au moins deux empans.

Le Temps du Mépris, Chapitre 6.


C’est pas croyable ! se dit Ciri en reprenant ses esprits et en rassemblant ses idées. Voyons, il n’y a plus de licornes sur terre, elles ont disparu ! Même dans le registre du sorceleur à Kaer Morhen, il n’y était fait aucune allusion ! La seule fois où j’ai lu quelque chose sur les licornes c’était dans Le Livre des mythes, au temple… Ah ! et aussi dans le Physiologus que j’ai parcouru à la banque de sieur Giancardi ; il y avait une illustration représentant une licorne… Mais la licorne de l’estampe rappelait davantage un bouc qu’un cheval, elle avait des paturons poilus et une barbe de bouc, et sa corne était longue de deux coudées, je crois…
Le Temps du Mépris, Chapitre 6.


Autour d’elle, le feu ; derrière le rideau de flammes, un hennissement sauvage, les licornes se cabrent, secouent la tête, battent des fers. Leurs crinières sont comme des étendards de combat effilochés, leurs cornes sont longues et tranchantes comme des épées. Les licornes sont grandes, aussi grandes que les chevaux des chevaliers, bien plus grandes que Petit Cheval.
Le Temps du Mépris, Chapitre 6.


Le chef du troupeau était un immense étalon à la robe d’une étrange couleur rougeâtre. Il s’immobilisa soudain, poussa un hennissement perçant, lança une ruade. Il trépigna sur ses jambes arrière, agitant en l’air celles de devant dans une posture qu’aucun cheval n’aurait été capable de tenir.
La Dame du Lac, Chapitre 5.


Ce monde n’est féerique qu’en apparence. La mort guette, surtout les non-initiés. Même la magie est impuissante face aux blessures causées par la corne d’une licorne.
La Dame du Lac, Chapitre 5.


Notes et références[]

Notes[]


Références[]