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Cirilla Fiona Elen Riannon est une jeune fille de la noblesse de Cintra. Elle épousa Emhyr var Emreis, empereur de Nilfgaard.

Apparence et caractère[]

C'est une fille menue aux cheveux clairs vêtue d’une robe blanche aux manches vertes.[1] D'après Codringher, elle ne possède aucun signe distinctif particulier. À une exception près toutefois, elle ressemble pas mal à une miniature représentant le Lionceau de Cintra.[2]

Fausse Ciri dans la Saga[]

Avant Le Temps du Mépris[]

Le 4 juillet 1267, Rience, Schirrú et Nazarian se rendirent à Brugge où ils ont procédèrent à l’enlèvement de la jeune fille dans une maison aux briques rouges sur la porte de laquelle étaient fixés des ciseaux en cuivre. Rience étourdi la jeune fille au moyen d’une boisson magique, puis les criminels Schirrú et Nazarian l’ont en grande hâte conduite en calèche à Verden, à la forteresse de Nastrog, ou ils livrèrent la jeune fille enlevée au commandant nilfgaardien de la forteresse, en l’assurant que ladite jeune fille avait pour nom Cirilla de Cintra.[3]

Dans Le Temps du Mépris[]

La jeune fille fut envoyée comme leurre à Nilfgaard. Emhyr var Emreis, qui avait immédiatement vu la supercherie, décida dans un premier temps de faire comme s'il ne s'était rendu compte de rien et demanda à la comtesse Stella Congreve de se charger de son éducation à Darn Rowan aux confins de l'empire. En parallèle Emhyr poursuivit sa recherche de la "vraie" Ciri en grand secret, ainsi que celle de Vilgefortz qui l'avait trahi. La fausse Cirilla ne voulut jamais révéler sa véritable identité à l'empereur et lui demanda à rester à Nilfgaard, disant qu'elle était de toute façon bien mieux là que dans sa vie précédente.

Lorsque Emhyr retrouva finalement la vraie Ciri, il décida de laisser cette dernière libre de partir suivre son destin. Le peuple de l'empire et même des royaumes du Nord n'ayant jamais rien su de la supercherie, Emhyr décida d'épouser peu après la Paix de Cintra la fausse princesse de Cintra pour asseoir officiellement et définitivement son autorité sur le royaume de Cintra.

Sous la plume de Sapkowski[]

- J’ai découvert une certaine jeune fille. Une noble de Cintra, orpheline de guerre. Elle est passée par les camps de réfugiés ; aujourd’hui, recueillie par un drapier de Brugge, elle mesure les aunes et découpe les tissus. Elle ne possède aucun signe distinctif particulier. À une exception près toutefois. Elle ressemble pas mal à une miniature représentant le Lionceau de Cintra… Tu veux voir son portrait ?
Le Temps du Mépris, Chapitre 1.


Tous les regards se tournèrent vers la porte où se tenait Stella Congreve, la comtesse Liddertal, grande et digne. À ses côtés attendait la détentrice de tous les titres imposants énumérés précédemment. Menue, les cheveux clairs, d’une pâleur inhabituelle, légèrement voûtée et vêtue d’une longue robe bleue. Une robe dans laquelle elle se sentait visiblement gauche et mal à l’aise.
Le Temps du Mépris, Chapitre 5.


« Congreve, Estella vel Stella – Fille du baron Otton de Congreve, mariée au vieux comte Liddertal. À la mort de ce dernier, survenue rapidement, elle géra ses biens de manière fort judicieuse, parvenant ainsi à se constituer une fortune non négligeable. Jouissant de la grande estime de l’empereur Emhyr var Emreis (reg.), elle était considérée à la Cour comme une personne d’une grande importance. Quoiqu’elle n’exerçât aucune fonction, il était de notoriété publique que l’empereur avait coutume d’accorder à sa voix et à son opinion une grande attention. En raison de son immense attachement à la jeune impératrice Cirilla Fiona (reg.), qu’elle aimait comme sa propre fille, on la surnommait en plaisantant « la mère-impératrice ». Elle leur survécut à tous deux, tant à l’empereur qu’à l’impératrice, et mourut en 1331 ; quant à son énorme fortune, elle revint en héritage à de lointains parents de la branche des Liddertal, appelés les Blancs ; ces derniers étant des personnes écervelées et imprévoyantes, ils dilapidèrent leur patrimoine dans sa totalité. »

Effenberg et Talbot, Encyclopaedia Maxima Mundi, tome III
La Dame du Lac, Chapitre 9.


Emhyr ne jeta pas même un regard à Vattier qui s’inclinait avant de s’éloigner. Il regardait Stella Congreve. Et la jeune fille aux cheveux clairs.
Voici approcher l’intérêt de l’Empire, songea-t-il. Une fausse princesse, une fausse reine de Cintra. Une fausse maîtresse de l’embouchure de la rivière Yarre à laquelle tient tellement l’Empire. La voilà qui approche, les yeux baissés, effarouchée, avec sa robe de soie blanche aux manches vertes et son collier de péridots sur son minuscule décolleté. À Darn Rowan, je l’avais complimentée sur cette robe, j’avais vanté le choix de ses bijoux. Stella connaît mes goûts. Elle l’a donc habillée en conséquence. Mais que dois-je faire de cette poupée ? La placer sur la cheminée ?

La Dame du Lac, Chapitre 10.


La jeune fille ne baissait pas le regard. Ce n’est pas uniquement l’œuvre de Stella, pensa Emhyr. C’est vraiment sa nature. Contrairement aux apparences, c’est un vrai diamant, difficile à rayer. Non. Je ne permettrai pas à Vattier d’assassiner cette enfant. Récupérer Cintra, soit ; défendre l’intérêt de l’Empire, soit ; mais cette affaire ne semble avoir qu’un seul dénouement sensé et digne.
La Dame du Lac, Chapitre 10.


Dans la longue série de portraits, ternis et un peu empoussiérés, des maîtres de Cintra, après la collection des Cerbin et des Coramy, après Corbett, Dagorad et Roegner, après la fière Calanthe et la mélancolique Pavetta, était suspendu un dernier tableau. Il représentait la souveraine qui régnait désormais avec bienveillance sur Cintra. Succédant au trône et au sang royal.
Le portrait d’une jeune fille menue aux cheveux clairs et au regard triste. Vêtue d’une robe blanche aux manches vertes.
Cirilla Fiona Elen Riannon.
La reine de Cintra et l’impératrice de Nilfgaard.

La Dame du Lac, Chapitre 10.


Titres et honneurs[]

Titulature complète[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. La Dame du Lac, Chapitre 10.
  2. Le Temps du Mépris, Chapitre 1.
  3. Le Baptême du Feu, Chapitre 5.