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Esterad Thyssen
Identité
V.O.
Esterad Thyssen
Naissance
1211
Décès
1268
Nationalité
Drapeau Kovir - Stanislav Komárek Kovirienne
Statut
Rang
roi
Titre(s)
roi de Kovir et Poviss, Narok, Velhad et Talgar
Famille
Père
Baldwin Thyssen
Mère
Blanka de Malleore
Conjoint(e-s)
Zuleyka de Talgar
Enfant(s)
Gaudemunda Thyssen
Heloiza Thyssen
Tancrède Thyssen
Parenté
maison Thyssen
Roi de Kovir et Poviss
(1251-1268)
Baldwin Thyssen (de jure)
Idi (de facto au Kovir)
Rhyd (de facto au Poviss)
Tancrède Thyssen

Esterad Thyssen est roi de Kovir, Poviss, Narok, Velhad et Talgar, troisième souverain de la dynastie Thyssen depuis 1251[N 1]. Il est l'un des plus puissants monarques du Nord, loué pour sa perspicacité et sa grande sagesse. Marié à Zuleyka de Talgar, Esterad est le père de GaudemundaHeloiza et Tancrède Thyssen.

Apparence et caractère

Esterad possède la physionomie classique des Thyssen : grand, bien bâti et « beau à se damner » d'après Dijkstra, on lui donne quarante-cinq ans quand il en a cinquante-six. Il respire la santé et dégage une impression d'énergie. Ses fréquents sourires révèlent une éclatante dentition. C'est un homme fort, vigoureux pour son âge et bon lutteur.

Esterad est doté d'une grande intelligence et d'une habilité peu commune pour nouer et dénouer les intrigues. S'il peut user de la ruse pour abattre ses ennemis, il est fidèle à ses amis, apprécie la droiture et l’honnêteté, et accorde facilement sa confiance. Il entretient un vaste réseau d'espionnage lui permettant d'être toujours au fait des secrets des autres, et de les utiliser contre eux. Il se méfie de Sheala de Tancarville, qu'il juge trop ambitieuse.

Esterad aime d'un amour profond et sincère son épouse Zuleyka, qu'il n'aurait jamais trompée en vingt-neuf ans de mariage. Fait des plus inhabituel dans un couple royal, les époux partagent la même chambre à coucher. Il s'inquiète du tempérament de son fils Tancrède, qui ne manifeste pas de grandes dispositions à lui succéder un jour. De fait, il porte de grands espoirs en son petit-fils Guiscard Vermuellen âgé d'une dizaine d'années.

Bien qu'il soit le plus riche des souverains du Nord, Esterad Thyssen est très économe de son argent et ne rechigne jamais à en acquérir davantage, comportement qui peut toucher à la pingrerie. Il aime jouer avec son sceptre en privé mais craint d'être taxé de préciosité pour cela. Homme cultivé, c'est un admirateur du philosophe Vysogota de Corvo[1].

Esterad Thyssen dans la saga

Avant La Tour de l'Hirondelle

Né en 1211, Esterad Thyssen est le fils unique du roi Baldwin Thyssen et de Blanka de Malleore. Après la sécession du Poviss[N 2], les Thyssen sont chassés du trône par l'usurpateur Idi et Baldwin périt dans la fuite. Réfugié en Talgar avec les forces loyalistes, Esterad y demeure de longues années, préparant sa reconquête du pouvoir. En 1238, il épouse la noble Zuleyka de Talgar. Ensemble ils ont trois enfants : GaudemundaHeloiza et Tancrède.

En 1251, Esterad obtient finalement sa revanche en mettant son plan à exécution : les usurpateurs Rhyd et Idi sont assassinés avec toute leur famille dans ce qui sera connu comme la nuit des couteaux et des torches. Devenu roi, il restaure l'union du Kovir et du Poviss mais doit renoncer à reprendre la Marche de l'Est, ayant profité du chaos pour prendre son indépendance[2].

Durant la Première Guerre nordique, il maintient le royaume de Kovir et Poviss dans une stricte neutralité mais voit d'un mauvais œil l’expansion territoriale et économique du Nilfgaard. Dans ses rêves, Esterad voit parfois Ciri[N 3].

Dans La Tour de l'Hirondelle

La nuit de l’équinoxe d'automne Esterad Thyssen se réveille brutalement d'un terrible cauchemar, éveillant au passage la reine Zuleyka[3].

Un mois plus tard, en son palais Ensenad de Lan Exeter, le roi reçoit secrètement le comte Sigismund Dijkstra venu en quête d'or pour la Rédanie afin de financer sa guerre contre le Nilfgaard. Esterad lui réserve un accueil chaleureux et fait une évaluation précise de la situation militaire. Il refuse d'entrer en guerre contre l'Empire ou même de faire un prêt à Dijkstra, en raison de la traditionnelle neutralité du Kovir.

Plus tard, au lit avec son épouse Zuleyka il s'interroge sur le bien-fondé de sa décision quand celle-ci, citant le prophète Lebioda dans le Bon Livre [N 4], le convint de trouver ailleurs que dans ses caisses la somme demandée par la Rédanie. Aussi persuade t-il le hiérarque de Novigrad de procéder à la transaction à sa place, en remerciement pour l'aide du Kovir dans le développement de sociétés commerciale maritime de la cité. Puis il fait parvenir à la Compagnie libre une troupe de prisonniers, d'exilés et de condamnés à mort, tous pardonnés à condition de pendre part aux hostilités. C'est la naissance de ceux qu'Esterad baptisera les « Chats polissons », en référence à la parabole de Lebioda.

À Ensenad le roi et Dijkstra, s'étend pris d'amitié l'un pour l'autre, partagent de longues conversations. Lors de leur dernière entrevue, Esterad avise l'espion de ses inquiétudes quand à la venue prophétisée d'un hiver sans fin, et le met en garde contre Filippa Eilhart et des risques que son impopularité font peser sur sa personne[1].

Dans La Dame du Lac

Au cours des pourparlers de paix de Cintra, Esterad Thyssen contemple avec les autres souverains le portrait de la fausse-Cirilla, impératrice de Nilfgaard. Le roi ne reconnait pas le visage de ses rêve et en déduit l'imposture. Il décide de garder l'information pour lui en attendant de déterminer comment s'en servir[4]. À Rivie, la Loge projette d'envoyer Ciri à Pont Vanis rencontrer le roi du Kovir et épouser son fils Tancrède pour devenir reine[5].

Esterad Thyssen après la saga

Peu après la signature de la Paix de Cintra, Esterad et Zuleyka sont attaqués par trois hommes sur les marches de l'escalier de marbre du palais Ensenad. Plutôt que de fuir, il choisit de lutter pour défendre son épouse bien-aimée et n'est secouru qu'après avoir encaissé plus de vingt coups et perdu connaissance. Il meurt trois heures plus tard et son fils Tancrède lui succède sur le trône[1].

L'identité du commanditaire de l'assassinat du roi demeure inconnue mais on peut clairement soupçonner la Loge (et plus particulièrement Sheala de Tancarville), pour qui Esterad était moins aisé à contrôler que Tancrède. En outre, d'après Zuleyka, le souverain commençait à devenir méfiant[1] peu avant sa mort.

Esterad Thyssen dans The Witcher

Dans The Witcher 2 : Assassins of Kings

Letho de Guletta révèle qu'Esterad était supposé être sa première cible royale mais que son assassinat, qu'il attribue clairement à Sheala de Tancarville, lui a permis de passer directement à Demawend d'Aedirn.

Dans The Witcher 3 : Wild Hunt

Esterad Thyssen est une carte de la faction nordique du jeu de gwynt, pouvant être obtenue de Dijkstra dans la quête Gwynt : Les joueurs de la grande ville.

Sous la plume de Sapkowski

Comme tous les hommes du clan des Thysssenides, il était grand, puissamment charpenté et beau à se damner.

— La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 8.

Notes et références

Notes

  1. ↑ Estimation basée sur le fait que Le Feu éternel durant lequel Esterad prend le pouvoir[6] se déroule entre Éclat de glace et Une once d'abnégation, prennent tous deux place en 1251 (voir chronologie).
  2. ↑ Laquelle intervient probablement au cours des années 1220.
  3. ↑ Ces rêves lui étant envoyés par Sheala de Tancarville[1].
  4. ↑ En réalité, une manigance de Sheala de Tancarville qui donne à la reine une fausse parabole pour orienter la décision d'Esterad[1].

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 8.
  2. House of Thyssen - Esterad
  3. La Tour de l'Hirondelle, Chapitre premier.
  4. La Dame du Lac, Chapitre 10.
  5. La Dame du Lac, Chapitre 11.
  6. Le Feu éternel, Chapitre 2.