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En [[Chronologie|1262]], Esterad obtient finalement sa revanche en mettant son plan à exécution : les usurpateurs [[Rhyd]] et Idiego sont assassinés avec toute leur famille dans ce qui sera connu comme la [[nuit des couteaux et des torches]]. Devenu roi, il restaure l'union du [[Kovir]] et du Poviss mais doit renoncer à reprendre la [[La marche de l'Est|Marche de l'Est]], ayant profité du chaos pour prendre son indépendance.
 
En [[Chronologie|1262]], Esterad obtient finalement sa revanche en mettant son plan à exécution : les usurpateurs [[Rhyd]] et Idiego sont assassinés avec toute leur famille dans ce qui sera connu comme la [[nuit des couteaux et des torches]]. Devenu roi, il restaure l'union du [[Kovir]] et du Poviss mais doit renoncer à reprendre la [[La marche de l'Est|Marche de l'Est]], ayant profité du chaos pour prendre son indépendance.
   
Durant la [[Guerres nordiques|Première Guerre nordique]], il maintient le Kovir et Poviss dans une stricte neutralité.
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Durant la [[Guerres nordiques|Première Guerre nordique]], il maintient le royaume de Kovir et Poviss dans une stricte neutralité, mais voit d'un mauvais œil l’expansion territoriale et économique du [[Nilfgaard]].
   
 
=== Dans ''La Tour de l'Hirondelle'' ===
 
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En son palais [[Ensenad]] de [[Lan Exeter]], Esterad Thyssen reçoit secrètement le comte [[Sigismund Dijkstra]] venu en quête d'or pour la [[Rédanie]] afin de financer sa guerre contre le Nilfgaard. Le roi lui réserve un accueil chaleureux et fait une évaluation précise de la situation militaire. Il refuse d'entrer en guerre contre l'Empire ou même de faire un prêt à Dijkstra, en raison de la traditionnelle neutralité du Kovir.
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Plus tard, au lit avec son épouse Zuleyka il s'interroge sur le bien-fondé de sa décision quand celle-ci, citant le prophète [[Lebioda]] dans le [[Bon Livre]], le convint de trouver ailleurs que dans ses caisses la somme demandée par la Rédanie. Aussi persuade t-il le [[Cyrus Engelkind Hemmelfart|hiérarque de Novigrad]] de procéder à la transaction à sa place, en remerciement pour l'aide du Kovir dans le développement de sociétés commerciale maritime de la cité. Puis il fait parvenir à la [[Compagnie libre]] une troupe de prisonniers, d'exilés et de condamnés à mort, tous pardonnés à condition de pendre part aux hostilités. C'est la naissance de ce qu'Esterad baptisera les « [[Chats polissons]] », en référence à la parabole de Lebioda.
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À Ensenad le roi et Dijkstra, s'étend pris d'amitié l'un pour l'autre, partagent de longues conversations. Lors de leur dernière entrevue, Esterad avise l'espion de ses inquiétudes quand à la venue prophétisée d'un hiver sans fin, et le met en garde contre [[Filippa Eilhart]] et des risques que son impopularité font peser sur sa personne.
   
 
==Sous la plume de Sapkowski ==
 
==Sous la plume de Sapkowski ==

Version du 5 octobre 2017 à 17:48

Esterad Thyssen
Taille
290px
Statut
Titre(s)
Roi de Kovir et Poviss, Narok, Velhad et Talgar
Affiliation(s)
Dynastie Thyssen
Famille
Conjoint(e-s)
Zuleyka

Esterad Thyssen est roi de Kovir, Poviss, Narok, Velhad et Talgar, troisième souverain de la dynastie Thyssen depuis 1262. Il est l'un des plus puissants monarques du Nord, connu pour sa perspicacité et sa grande sagesse. Marié à Zuleyka de Talgar, Esterad est le père de GaudemundaHeloiza et Tancrède Thyssen.

Apparence et caractère

Esterad possède la physionomie classique des Thyssen : grand, bien bâti et "beau à se damner" d'après Dijkstra, on lui donne quarante-cinq quand il en a cinquante-six. Il respire la santé et dégage une impression d'énergie. Ses fréquents sourires révèlent une éclatante dentition. C'est un homme fort, vigoureux pour son âge et bon lutteur.

Esterad est doté d'une grande intelligence et d'une habilité peu commune pour nouer et dénouer les intrigues. S'il peut user de la ruse pour abattre ses ennemis, il est fidèle à ses amis, apprécie la droiture et l’honnêteté, et accorde facilement sa confiance. Il entretient un vaste réseau d'espionnage lui permettant d'être toujours au fait des secrets des autres, et de les utiliser contre eux. Il se méfie de Sheala de Tancarville, qu'il juge trop ambitieuse.

Esterad aime d'un amour profond et sincère son épouse Zuleyka, qu'il n'aurait jamais trompée en vingt-neuf ans de mariage. Fait des plus inhabituel dans un couple royal, les époux partagent la même chambre à coucher. Il s'inquiète du tempérament de son fils Tancrède, qui ne manifeste pas de grandes dispositions à lui succéder un jour.

Bien qu'il soit le plus riche des souverains du Nord, Esterad Thyssen est très économe de son argent et ne rechigne jamais à en acquérir davantage, comportement qui peut toucher à la pingrerie. Il aime jouer avec son sceptre en privé, craignant d'être taxé de préciosité pour cela. Homme cultivé, c'est un admirateur du philosophe Vysogota de Corvo.

Esterad Thyssen dans la saga

Avant La Tour de l'Hirondelle

Né en 1211, Esterad Thyssen est le fils unique du roi Baldwin Thyssen et de Blanka de Malleore. Après la sécession du Poviss[N 1], les Thyssen sont chassés du trône par l'usurpateur Idiego et Baldwin périt dans la fuite. Réfugié en Talgar avec les forces loyalistes, Esterad y demeure de longues années, préparant sa reconquête du pouvoir. En 1238, il épouse la noble Zuleyka de Talgar. Ensemble ils ont trois enfants : GaudemundaHeloiza et Tancrède.

En 1262, Esterad obtient finalement sa revanche en mettant son plan à exécution : les usurpateurs Rhyd et Idiego sont assassinés avec toute leur famille dans ce qui sera connu comme la nuit des couteaux et des torches. Devenu roi, il restaure l'union du Kovir et du Poviss mais doit renoncer à reprendre la Marche de l'Est, ayant profité du chaos pour prendre son indépendance.

Durant la Première Guerre nordique, il maintient le royaume de Kovir et Poviss dans une stricte neutralité, mais voit d'un mauvais œil l’expansion territoriale et économique du Nilfgaard.

Dans La Tour de l'Hirondelle

En son palais Ensenad de Lan Exeter, Esterad Thyssen reçoit secrètement le comte Sigismund Dijkstra venu en quête d'or pour la Rédanie afin de financer sa guerre contre le Nilfgaard. Le roi lui réserve un accueil chaleureux et fait une évaluation précise de la situation militaire. Il refuse d'entrer en guerre contre l'Empire ou même de faire un prêt à Dijkstra, en raison de la traditionnelle neutralité du Kovir.

Plus tard, au lit avec son épouse Zuleyka il s'interroge sur le bien-fondé de sa décision quand celle-ci, citant le prophète Lebioda dans le Bon Livre, le convint de trouver ailleurs que dans ses caisses la somme demandée par la Rédanie. Aussi persuade t-il le hiérarque de Novigrad de procéder à la transaction à sa place, en remerciement pour l'aide du Kovir dans le développement de sociétés commerciale maritime de la cité. Puis il fait parvenir à la Compagnie libre une troupe de prisonniers, d'exilés et de condamnés à mort, tous pardonnés à condition de pendre part aux hostilités. C'est la naissance de ce qu'Esterad baptisera les « Chats polissons », en référence à la parabole de Lebioda.

À Ensenad le roi et Dijkstra, s'étend pris d'amitié l'un pour l'autre, partagent de longues conversations. Lors de leur dernière entrevue, Esterad avise l'espion de ses inquiétudes quand à la venue prophétisée d'un hiver sans fin, et le met en garde contre Filippa Eilhart et des risques que son impopularité font peser sur sa personne.

Sous la plume de Sapkowski

Le roi portait sur ses épaules un manteau couleur pourpre, bordé d’hermine, et sur la tête, assorti au manteau, un chapeau de velours. Comme tous les hommes du clan des Thysssenides, il était grand, puissamment charpenté et beau à se damner. Il avait toujours l’air en forme et en bonne santé, comme un marin qui viendrait juste de rentrer du large; on sentait instantanément chez lui l’air de la mer et le vent froid et salé. Comme avec tous les Thyssenides, il était difficile de déterminer son âge exact. Si l’on se fiait à ses cheveux, sa peau et ses mains - les trois parties du corps les plus révélatrices de l’âge d’une personne -, on aurait pu donner au roi quarante-cinq ans. Dijkstra savait qu’il en avait cinquante-six.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

Esterad Thyssen enveloppa sa femme d’un regard plein de tendresse. Il était de notoriété publique qu’il l’aimait d’un amour sans limite qui n’avait pas faibli d’un iota en vingt-neuf ans de mariage; au contraire, il brûlait d’un feu de plus en plus intense et limpide. Esterad, à en croire la rumeur, n’avait jamais trahi Zuleyka. Dijkstra n’y croyait pas trop, même si ses trois tentatives pour présenter au roi, ou plutôt glisser dans ses draps, de très belles agentes, prétendantes au rôle de favorites et formidables sources d’informations, n’avaient rien donné.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.

Esterad Thyssen se tut, poussa un soupir, fatigué par son discours; il repositionna son chapeau d’hermine pourpre, qui était retombé un peu trop bas sur son front.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


Galerie

Notes et références

Notes

  1. ↑ Laquelle intervient probablement au cours des années 1220.

Références