Les magiciennes qui terminaient l’école de magie se trouvaient toutes face à un choix : chacune pouvait rester dans l’établissement, comme assistante des maîtresses-préceptrices. Elle pouvait demander à l’une des maîtresses indépendantes de l’accueillir sous son toit en qualité d’apprentie permanente. Ou elle pouvait aussi choisir la voie d’une dwimveandre.[1]
Le système avait été emprunté aux métiers. Dans de nombreux corps de métier un apprenti destiné à être compagnon avait l’obligation d’entamer un voyage durant lequel il entreprenait un travail intermittent, dans divers emplois, chez des maîtres différents, ici et là ; enfin, au bout de quelques années, il revenait pour passer son examen et prétendre devenir maître. Des différences existaient toutefois. Contraint à l’itinérance, le compagnon, s’il ne trouvait pas suffisamment de travail, était fréquemment confronté à la faim, et son voyage s’apparentait souvent à du vagabondage. Alors qu’on devenait dwimveandre de plein gré et par envie, et le Chapitre des magiciens avait créé pour les magiciennes itinérantes un fond boursier spécial, pas du tout négligeable.[1]
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
- ↑ 1,0 et 1,1 La Saison des Orages, Chapitre 20.