La Corporation de commerce (V.O. : Korporacja Handlowa) ou la Guilde marchande (V.O. : Gildia Kupiecka) est l'une des organisations les plus influentes du Continent. Son symbole est un médaillon en or sur lequel était gravée une étoile entourée de flammes, à l’intérieur d’un triangle.
Membres notables[]
Sous la plume de Sapkowski[]
Le duc Guiscard était déjà un vénérable vieillard, mais il se souvenait parfaitement des événements dont il avait été le témoin. C’est lui qui révéla d’où provenait le million de besants qui avait permis à la Rédanie de constituer sa cavalerie pour s’opposer à Nilfgaard. Ce million ne provenait pas des caisses de Kovir, comme on le présumait, mais de celles du hiérarque de Novigrad. Esterad Thyssen, révéla Guiscard, avait obtenu l’argent de Novigrad en récompense de sa contribution à l’essor des sociétés de commerce maritime, qui commençaient alors à fleurir. Ironie du sort, la création de ces sociétés avait requis la participation active des marchands nilfgaardiens. Des révélations du vénérable duc il résultait donc que la réorganisation de l’armée rédanienne avait été assurée, dans une certaine mesure, par Nilfgaard lui-même.
—
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 8.
— Ce n’est pas pour rien que nous avons détruit leur agriculture et ruiné leur industrie, poursuivait Leuvaarden d’une voix calme, traînante et impassible. Nous l’avons fait pour que, leurs propres produits venant à manquer, ils soient contraints d’acheter les nôtres. Mais nos marchands ne traverseront pas des frontières inamicales et fermées. Que se passera-t-il alors ? Je vais vous le dire, cher baron. Une crise de la surproduction, car nos manufactures tournent à pleine vapeur, comptant sur l’exportation. Les sociétés de commerce maritime, ouvertes avec la coopération de Novigrad et de Kovir, subiront elles aussi de lourdes pertes. Votre famille influente, cher baron, possède dans ces sociétés des parts importantes. Et la famille, comme vous ne pouvez l’ignorer, est une cellule sociale fondamentale. N’est-il pas vrai ?
—
La Dame du Lac, Chapitre 10.
— Les empereurs passent, articula Leuvaarden en égrenant les syllabes. Et les corporations durent. Et perdurent. Mais c’est un truisme. Je comprends vos craintes, monsieur le baron, mais n’ayez crainte : c’est bien l’empereur qui a donné cet ordre. Pour le bien et l’intérêt de l’Empire. Après avoir écouté, je ne le nie pas, les conseils prodigués par une certaine corporation.
L’émissaire défit son col et ouvrit sa chemise, découvrant un médaillon en or sur lequel était gravée une étoile entourée de flammes, à l’intérieur d’un triangle.
— Bel ornement ! constata Shilard en souriant et en le saluant d’un air entendu. J’ai conscience qu’il vaut très cher… Et qu’il est élitaire… Peut-on se le procurer quelque part ?
— Non, répondit Berengar Leuvaarden d’un ton catégorique. Il faut le mériter.
—
La Dame du Lac, Chapitre 10.
Notes et références[]
Notes[]