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Assire var Anahid est une magicienne et la grand-tante de Cahir. Elle faisait partie des fondatrices de la Loge des Magiciennes et en demeura membre ainsi que sa compatriote Fringilla Vigo.
Apparence et caractère[]
Assire avait un visage pâle, ordinaire, dénué d’éclat, des yeux inexpressifs, des lèvres livides et étroites, et un nez un peu crochu. Elle était coiffée d’un chapeau conique étrange, légèrement froissé. Des cheveux d’une propreté douteuse dépassaient de son chapeau. Une tenue noire, difforme et flottante, galonnée d’un fil d’argent effrangé sur l’épaule – son unique accessoire – ajoutait au manque d’attrait de la magicienne nilfgaardienne et à l’impression de négligence qui se dégageait d’elle.[1] Plus tard, elle décida de modifier un peu son apparence, en lavant et frisant ses cheveux.[2]
Assire var Anahid dans la Saga[]
Dans Le Baptême Feu[]
Assire a profité de la relation entre Carthia van Canten et le chef des services secrets de Nilfgaard, Vattier de Rideaux. Elle a aidé l'empereur dans ses opérations militaires au cours de la guerre.
Dans La Dame du Lac[]
Sous la plume de Sapkowski[]
La femme de la projection avait un visage pâle, ordinaire, dénué d’éclat, des yeux inexpressifs, des lèvres livides et étroites, et un nez un peu crochu. Elle était coiffée d’un chapeau conique étrange, légèrement froissé. Des cheveux d’une propreté douteuse dépassaient de son chapeau. Une tenue noire, difforme et flottante, galonnée d’un fil d’argent effrangé sur l’épaule – son unique accessoire – ajoutait au manque d’attrait de la magicienne nilfgaardienne et à l’impression de négligence qui se dégageait d’elle.
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Le Baptême du Feu, Chapitre 1.
— Je l’ai fait par curiosité, dit la magicienne de Nilfgaard d’une voix étonnamment agréable et mélodieuse en ajustant instinctivement son chapeau. (Sa main était toute petite, tachetée de jaune, ses ongles cassés, irréguliers et rongés, à l’évidence.)
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Le Baptême du Feu, Chapitre 1.
— Par le Grand Soleil ! (Fringilla, debout sur le seuil de la porte, pencha la tête et regarda son amie avec étonnement.) Qu’as-tu fait à tes cheveux ?
— Je les ai lavés, répliqua sèchement Assire var Anahid. Et je les ai frisés. Entre, je t’en prie, assieds-toi. Merlin, descends de ce fauteuil. Pssstt !
Fringilla s’assit sur le fauteuil libéré de mauvaise grâce par le chat noir, sans cesser d’observer la coiffure de son amie.
— Arrête de me regarder comme ça. (Assire posa la main sur ses boucles soyeuses et brillantes.) J’ai décidé de modifier un peu mon apparence. Du reste, j’ai pris exemple sur toi.
— Moi, ricana Fringilla Vigo, on m’a toujours considérée comme une originale et une rebelle. Mais lorsqu’on te verra, à l’Académie ou à la cour…
— Je ne fréquente pas la cour, la coupa Assire. Quant à l’Académie, elle devra s’habituer. Nous sommes au XIIIe siècle. Il est largement temps de rompre avec les idées préconçues selon lesquelles prendre soin de son apparence est, pour une magicienne, synonyme de frivolité et de superficialité.
— Tu t’es fait les ongles aussi ! (Fringilla plissa légèrement ses yeux verts auxquels rien n’échappait.) Je ne te reconnais plus, ma chère.
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Le Baptême du Feu, Chapitre 5.
Auprès d’elle se matérialisa Assire var Anahid, elle aussi manifestement agitée. Fringilla avait cependant des raisons de supposer que son amie n’était pas tout à fait à l’aise dans son inhabituel et nouvel atour : une robe couleur violette, sobre mais très élégante, complétée par un discret petit collier d’alexandrites.
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Le Baptême du Feu, Chapitre 6.
Comme toujours ces temps derniers, l’élégance modeste mais distinguée d’Assire var Anahid provoquait l’admiration. Sur le léger décolleté de sa robe moulante vert foncé, la magicienne nilfgaardienne portait une émeraude sertie d’or sur une chaîne en or. Ses ongles soignés et vernis arboraient la même couleur que sa robe, conférant à l’ensemble de sa mise la pointe d’extravagance caractéristique des magiciennes.
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La Dame du Lac, Chapitre 4.
Apparitions[]
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
- ↑ Le Baptême du Feu, Chapitre 1.
- ↑ Le Baptême du Feu, Chapitre 5.