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Aretuza est une académie de magie pour les jeunes filles située sur l'Île de Thanedd. Les filles des douze meilleures familles de Redania y étudièrent. Les étudiantes n'étaient pas autorisées de quitter l'île. Les visiteurs y étaient admis seulement au niveau le plus bas de l'île, Loxia. En 1267, les droits d’inscription annuels à l'école d'Aretuza s’élèvent à mille deux cents couronnes de Novigrad et pour une nouvelle adepte, il faut ajouter le coût de l’immatriculation, soit deux cents couronnes environ.[1]
Les deux écoles de magie en fonction dans les Royaumes du Nord, celle des garçons à Ban Ard, et celle des filles, à Aretuza, sur l’île de Thanedd, ne produisaient pas que des absolvents et des absolventes, il en sortait également des rebuts. En dépit d’un important écrémage effectué lors des examens d’entrée et qui permettait en principe le passage au crible et le rejet des cas désespérés, la véritable sélection n’avait lieu qu’au cours des premiers semestres, qui démasquaient tous ceux qui avaient su jusque-là tromper leur monde. Ceux pour qui la pensée se révélait une expérience fâcheuse et dangereuse. Les imbéciles, les paresseux et les tire-au-flanc chroniques des deux sexes qui n’avaient rien à faire dans une école de magie. Le souci étant qu’il s’agissait d’ordinaire de la progéniture issue de familles riches ou qui, pour une raison ou une autre, étaient considérées comme influentes. Une fois ces élèves exclus de l’école, il fallait faire quelque chose de cette jeunesse difficile. Avec les garçons, il n’y avait pas de problèmes, les exclus de Ban Ard se retrouvaient dans la diplomatie ; l’armée, la marine ou la police leur tendaient les bras, et aux plus idiots restait la politique. Le rebut de l’école de magie incarné par le beau sexe n’était plus difficile à exploiter qu’en apparence. Bien que renvoyées, les jeunes demoiselles avaient franchi le seuil de l’école de magie et goûté à un certain degré du grand art. Or, l’influence des magiciennes sur les puissants et toutes les sphères de la vie politico-économique était trop puissante pour laisser les demoiselles sur le carreau. Un havre de paix leur était assuré. Elles échouaient dans la justice. Devenaient juristes.[2]
Aretuza dans Saga[]
Dans Le Temps du Mépris[]
A l'instigation du mage Vilgefortz, une réunion générale des Magiciens se tint sur l'île de Thanedd le 1er juillet 1267 ; à cette occasion les élèves durent déménager d'Aretuza à Loxia. Geralt assista en tant qu'invité de Yennefer à la soirée inaugurale de la réunion qui se tenait dans les locaux de l'école la veille au soir. A la suite d'évènements dramatiques appelées depuis Soulèvement de Thanedd, la soirée se termina dans un bain de sang et la Confrérie des magiciens fut dissoute par les rois du Nord.
Personnels notables[]
- Klara Larissa de Winter - Fondatrice
- Leticia Charbonneau - Rectrice
- Tissaia de Vries - Rectrice
- Margarita Laux-Antille - Rectrice
- Biruta Icarti - Enseignante
Sous la plume de Sapkowski[]
La gigantesque salle centrale du palais était construite en forme de T. Le côté le plus long comportait des fenêtres, étroites et incroyablement hautes, qui atteignaient presque la voûte soutenue par des colonnes. La voûte aussi était élevée. Tellement élevée qu’il était difficile de distinguer les détails de la fresque qui la décorait. Notamment le sexe des nus, qui constituaient le motif le plus récurrent des tableaux. Aux fenêtres, il y avait des vitraux qui devaient valoir une véritable fortune, mais on sentait pourtant clairement un courant d’air dans le hall. Geralt s’étonnait que les bougies ne s’éteignent pas, mais, après un examen plus minutieux, il comprit quelle en était la raison. Les candélabres étaient magiques, et peut-être même illusoires. En tout cas, ils fournissaient beaucoup de lumière, bien plus que ne l’auraient fait d’authentiques bougies.
Quand ils entrèrent dans la salle, une bonne centaine de personnes se divertissaient déjà à l’intérieur. Comme avait pu en juger le sorceleur, la salle pouvait contenir au moins trois fois plus de monde, même si l’on y avait disposé au centre, comme l’exigeait la tradition, des tables en fer à cheval. Mais il n’y avait point de fer à cheval traditionnel. Il semblait qu’on allait festoyer debout, en cheminant patiemment le long des murs décorés de tapisseries, de guirlandes et de fanions flottant dans le courant d’air. Des rangées de longues tables avaient été disposées sous les tapisseries et les guirlandes. Et, sur les tables, au milieu de compositions florales soignées et de sculptures de glace sophistiquées, des mets raffinés sur des plateaux qui l’étaient plus encore s’amoncelaient. En y regardant de plus près, Gerald constata que le raffinement dépassait de loin la quantité de victuailles.
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Le Temps du Mépris, Chapitre ?.
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
- ↑ Le Temps du Mépris, Chapitre 2.
- ↑ La Saison des orages, Chapitre 3.