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Anna Henrietta est la duchesse de Toussaint.
Anna Henrietta dans The Witcher[]
Dans The Witcher 3: Wild Hunt[]
Entrée de Journal[]
- Si ce monde a jamais connu un suzerain jouissant de l'admiration absolue de ses sujets sans avoir recours à une répression systématique ou un bourreau particulièrement cruel, ce fut sans nul doute la souveraine de Toussaint, la duchesse Anna Henrietta. Surnommée Anarietta par ceux qui la connaissaient bien, elle était la veuve du regretté duc Raymund et l'ancienne amante d'un artiste très célèbre et talentueux qui préférerait rester anonyme.
- Il y a quelques années, lorsque le sorceleur et un groupe d'amis visitaient Toussaint, Anna Henrietta eut la chance de rencontrer Geralt de Riv. Ainsi donc, quand une bête mystérieuse se mit à attaquer ses courtisans, la duchesse sut parfaitement à qui faire appel…
- En cherchant la bête, la duchesse prouva qu'en cas de besoin elle pouvait passer outre les conventions, en se salissant les mains directement aux côtés du sorceleur. Elle n'hésita pas même à se dévêtir un peu pour cela.
- Chose surprenante, la duchesse ne se laissa pas plus démonter par les rigueurs de la route que par les audiences au palais. Geralt s'aperçut rapidement que, même dépourvue de ses somptueux atours et enveloppée dans une simple cape, Anna Henrietta restait une souveraine sûre d'elle et tenace. Là encore, ceci n'aurait pas dû le surprendre, car la cour de Toussaint était quotidiennement le lieu de remarques blessantes, de demi-vérités malveillantes et de mensonges éhontés, dont la violence le disputait aux coups d'épée ou aux tirs de canon. La duchesse était le maître incontesté de la guerre à la cour et le sorceleur eut la chance de pouvoir mettre à profit son expérience.
- Si Geralt crut les histoires sur les colères implacables de Son Illustre Majesté un peu exagérées, il constata rapidement qu'il se trompait lourdement. Dès qu'Anna Henrietta apprit que le vampire s'était non seulement échappé, mais qu'il avait aussi menacé la vie de sa sœur, elle entra dans une colère noire, rendant impossible toute discussion. Elle présenta les choses très clairement : Geralt devait remplir son contrat et lui apporter la tête de Dettlaff sur un plateau d'argent.
- Heureusement, la colère de la duchesse était intense, mais retomba assez vite. Quand Geralt parvint à arrêter Dettlaff, Sa Majesté oublia ses faux pas précédents et lui décerna même l'ordre de Vitis Vinifera, la plus grande distinction de Toussaint.
- La compassion et la loyauté qui lui valaient l'amour de ses sujets causèrent aussi la perte d'Anna Henrietta, en permettant à sa propre sœur de l'assassiner. Depuis ce jour tragique, Toussaint commémore une fois par an la semaine du souvenir. Pendant ces sept jours, le duché entre en deuil : la musique cesse, on éteint les lumières et les gens accrochent des rideaux noirs chez eux. On raconte que tous ceux qui tenaient à la duchesse lui rendent ainsi hommage, même ceux qui vivent loin dans le Nord…
- Il était facile de prévoir comment se finirait le passage de Geralt auprès d'Anna Henrietta. Le sorceleur finit par tomber en disgrâce avec son manque de tact habituel. Qui aurait pu prévoir que cela finirait mal pour lui s'il remettait la sœur de la duchesse à un vampire ? Pas Geralt, apparemment. Connaissant le caractère fougueux de Sa Majesté, il eut beaucoup de chance de ne pas quitter le duché raccourci de sa tête.
Dans Gwent: The Witcher Card Game[]
Arbre des récompenses[]
- Parchemin 1 : La duchesse Anna Henrietta était réputée pour ses nombreuses qualités appréciables, et notamment sa générosité, sa bonté et sa sensibilité aux malheurs des roturiers de Toussaint. Si seulement elle avait pu se montrer plus patiente et mesurée… elle aurait eu tout d'une prodigieuse souveraine !
- Parchemin 2 : Le célèbre barde Jaskier qui fut, un temps, intimement lié à Anna Henrietta trouva l'inspiration dans sa liaison passionnée avec la duchesse pour écrire ce vers : "À travers le monde, il n'est plus imprévisible, qu'un ciel montagneux ou une hermine couronnée."
- Parchemin 3 : Même si cet illustre poète a écrit plus spirituel, ces mots mettent en évidence un réel problème. Même sans provocation, Anna Henrietta était sujette à de brusques changements de position, une réalité qui faisait souvent blêmir le visage déjà poudré des membres de sa cour.
- Parchemin 4 : Car, lorsque la duchesse était de bonne humeur, elle distribuait des fortunes et des titres de noblesse comme des soufflés au chocolat à un banquet royal. Cependant, si quelque chose venait troubler son fragile équilibre, les têtes roulaient dans les rues pavées de Beauclair et du sang écarlate s'étalait en mares sur les sols de marbre du palais.
- Coffre 1 : Jamais Anna Henrietta ne sentit le poids d'une épée dans sa main ou n'étudia les mémoires de grands souverains, et elle s'intéressait trop peu à la riche histoire du continent pour l'étudier de manière approfondie. Pourtant, ces défauts apparents n'empêchèrent pas les victoires militaires de son duché. Son secret ? Les chevaliers errants de tout le continent, attirés par la beauté et le charme réputés d'Anna, et prêts à tout sacrifier pour s'attirer les faveurs de la duchesse. À bonne distance, en compagnie de ses servantes, Anna Henrietta s'éventait tandis que les chevaliers lui prêtaient serment et leur lançait des regards langoureux tandis qu'ils partaient au galop au-devant de la mort.
- Coffre 2 : En matière de grâce et d'habillement, personne ne se donnait autant de mal que la duchesse. Elle se gardait de paraître vêtue deux fois de la même robe et mieux valait ne pas surprendre Sa Majesté avant que ses frisettes ne fussent coiffées de manière parfaitement symétrique. Toutefois, si les circonstances l'avaient exigé, Anna Henrietta n'aurait pas hésité à déchirer sa jupe à froufrous pour enfourcher la première monture et filer sans réfléchir vers une autre aventure.
- Coffre 3 : Même si Toussaint était un État vassal du puissant empire du Nilfgaard, Anna Henrietta n'eut jamais à faire face à un conflit d'envergure à l'intérieur de ses frontières. Il n'est donc pas étonnant que les gardes de Beauclair eussent été mieux entraînés pour parader que pour livrer un combat à mort. C'est pourquoi, lorsque des vampires et d'autres bêtes sanguinaires surgirent affamés des grottes sous la capitale du duché, les hommes représentant l'unique espoir de la ville se précipitèrent sur eux avec des lames émoussées et des caftans à volants. Et bien évidemment, ils se firent massacrer. Toutefois, rien n'aurait pu mieux préparer les survivants aux véritables horreurs de la guerre.
Notes et références[]
Notes[]
Références[]