Sorceleur Wiki
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Angoulême vient d'une famille riche de Cintra. Sa mère était une noble, issue d’une grande famille dont les armoiries présentaient un chat de mer.

Apparence et caractère[]

Angoulême avait de grands yeux noisette et des cheveux clairs comme la paille ceignit d’un bandeau de laine dont sa frange désordonnée retombait en touffes rebelles sur ses sourcils.[1].

Angoulême dans la Saga[]

Avant La Tour de l'Hirondelle[]

Sa famille s’est débarrassée d'elle parce que sa mère, paraît-il, avait couché avec une espèce de péquenaud, un palefrenier à ce qu’on lui a dit, et elle était considéré comme une bâtarde, une infamie, un opprobre, une tache sur l’honneur familial. On l’a donna à élever à de lointains parents par alliance; pour dire la vérité, eux n’avaient sur leurs armoiries ni chat, ni chien, ni même une poule, mais ils n’ont pas été mauvais avec elle. Ils l’ont envoyée à l’école, et ne l’ont pas battue comme plâtre... même s’ils se rappelaient assez souvent qu'elle était une bâtarde conçue dans les orties. Sa mère est venue la voir trois, ou peut-être quatre fois, quand elle était petite. Après, elle cessa de venir. [2].

La guerre éclata avec Nilfgaard; ses parents perdurent tous leurs biens, ils durent abandonner leur maison. Ils avaient trois enfants déjà, et elle était devenue un poids pour eux, donc ils l’ont mise à l’hospice. Un hospice dirigé par des prêtres. C’était un endroit sympathique, comme elle pu le constater. Un lupanar, purement et simplement, un bordel, ni plus ni moins, pour ceux qui aiment les fruits acides avec un noyau blanc à l’intérieur... De jeunes fillettes. Et des petits garçons aussi. Angoulême avait alors quinze ans et était déjà trop grande, il n’y avait pas d’amateurs pour elle... Enfin... presque pas.. [2]

Angoulême fit la connaissance d’une jeune fille et de cinq garçons, certains de son âge et d’autres un peu plus vieux. Et ils se sont vite bien entendus. Ils connaissaient des légendes et des récits. Sur le Dei dérangé, sur Barbe Noire, les frères Cassini... Ils eurent envie de goûter aux grands chemins, à la liberté, de prendre du bon temps. Dans la cuisine de l’hospice, ils trouvèrent des couteaux, il suffisait de bien les aiguiser sur des pierres pour en faire des armes efficaces. Ils se fabriquèrent de magnifiques gourdins à partir des pieds de chaises en chêne. Ils leurs manquaient plus que des chevaux et de l’argent. Ils ont donc attendu la venue de deux paillards, des habitués, des petits vieux, d'une quarantaine d'années. Ils se sont installés, ont bu du vin, ont attendu comme chaque fois que les prêtres attachent pour eux le petit qu’ils s’étaient choisi à un meuble spécial, très ingénieux... Mais ils ne se sont pas fait jouer un air de musette, ce jour-là! [2]

Bref: Angoulême et les autres enfants assommèrent et zigouillèrent les deux vieux pépés lubriques, trois prêtres et un page, le seul qui ne se soit pas enfui et qui gardait les chevaux. Ils firent griller le cellérier, qui ne voulait pas leur donner la clef du coffre, jusqu’à ce qu’il change d'avis, mais lui laissèrent la vie sauve, parce que c’était un brave petit grand-père, toujours bon et bienveillant. Puis ils partirent sur les grands chemins, sur la piste des bandits. Angoulême et les autres enfants connurent des hauts et des bas: parfois ils arrivaient à prendre le chariot qu'ils avaientt pris d’assaut, d’autres fois ils se retrouvèrent sous ses roues... Durant les périodes de vaches maigres, Angoulême dû goûter à toutes les bestioles rampantes qui existent... Du moins à celles qui se laissaient attraper. Une fois, elle a même mangé un cerf-volant, parce qu’il y avait dessus de la colle de farine... [2]

En bref et pour finir: de ceux qui se sont sauvés avec elle de l’hospice, plus aucun n’étaient en vie. Les deux derniers, Owen et Abel, ont été trucidés par les lansquenets de Fulko Artevelde . Abel s’était rendu, comme elle, mais ils l’ont trucidé, alors qu’il avait lâché son épée. Les lansquenets avaient déjà allongée Angoulême en croix sur un manteau, mais un officier arriva en courant et stoppa net les réjouissances. [2]

Dans La Tour de l'Hirondelle[]

Lorsque Geralt et ses compagnons font étape dans une ville d'importance conquise par les nilfgaardiens, celui-ci est vite abordé par le gouverneur de la ville, Fulko Artevelde qui l'emmène dans une salle d'interrogatoire. La personne interrogée et violentée est une jeune fille du nom d'Angoulême que Geralt prend pour Ciri au premier coup d’œil car elle aussi est jeune avec des cheveux clairs et des yeux verts.

On apprend qu'elle faisait partie d'une bande de voleurs et d'assassins, les Rossignols, qu'elle a quitté après avoir volé leur chef, puis vint prévenir la garde que le sorceleur Geralt de Riv allait être la cible d'une tentative d'assassinat perpétrée par son ancienne bande. Le gouverneur propose à Geralt de le laisser partir malgré l'avis de recherche à son encontre en échange de quoi le sorceleur devra se débarrasser pour lui du gang des Rossignols devenu plus que gênant pour la ville et les villages avoisinants. Geralt accepte à la seule condition qu'Angoulême soit libérée pour le conduire auprès des Rossignols. C'est ainsi que la jeune fille rejoint la hanse de Geralt, reconnaissante qu'il lui ait sauvé la vie. Elle se servait assez bien d'une dague et d'un sabre et elle portait une petite hache.

Elle accompagnera donc Geralt dans sa quête pour sauver Ciri jusqu'à l'Assaut sur le château Stygg. Peu après sa libération, elle trompa les bandits afin de permettre à Geralt de parler à un contact de Rience sur place qui avait engagé le groupe de bandits et se cachait dans des mines aux abords de la ville. Elle aida à combattre les bandits et nilfgaardiens renégats dans le combat qui s'ensuivit.

Durant son séjour à Toussaint avec les compagnons de Geralt elle eut le projet d'ouvrir un bordel de luxe à Toussaint, ce qui serait, selon elle, une très bonne affaire. Malgré cela elle pris la route avec la hanse comme les autres pour délivrer Yennefer des griffes de Vilgefortz.

Dans La Dame du Lac[]

Une fois au château de Stygg, elle suivit Geralt, Milva et Cahir dans une grande salle qui serait le tombeau de sa camarade archère, transpercée par la flèche d'un archer aussi intrépide qu'elle. Angoulême se prit elle aussi deux flèches qui lui entaillèrent une le bras et l'autre la jambe. Elle continua avec Cahir malgré ses blessures et escorta la jeune Ciri dans un couloir alors qu'elles étaient poursuivies par le tueur Léo Bonhart. Ce dernier régla son compte à Cahir, resté en arrière pour les protéger. Ne pouvant plus tenir de bout, elle s'effondra dans un couloir et mourut dans les bras de Ciri.

Sous la plume de Sapkowski[]

La jeune fille renifla de nouveau, pencha la tête et regarda Geralt, écarquillant ses grands yeux. Qui étaient noisette, pas verts. Et elle avait des cheveux clairs comme la paille. Elle secoua sa frange désordonnée qui retombait en touffes rebelles sur ses sourcils.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


—Ma mère, reprit enfin Angoulême en regardant les flammes, était une noble, issue d’une grande famille dont les armoiries présentaient un chat de mer... Je te l’aurais bien montré, car j’avais un médaillon avec leur foutu chat, qui me venait de ma mère, mais je l’ai perdu aux osselets...
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


—Merci, tonton, dit-elle. Mais les coups, c’est pas grand-chose, qu’ils me battent s’ils veulent. Depuis que je suis petite, on me bat, j’ai l’habitude. Si tu veux faire preuve de bonté, reconnais que j’ai dit la vérité. Qu’ils tiennent parole. Qu’ils me pendent, putain.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


Angoulême se ceignit le front d’un bandeau de laine et fourra dans sa chaussure un couteau de chasseur, cadeau de Milva.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


Elle bougonna, fouilla sa veste, en ressortit un objet que le sorceleur ne parvenait pas à distinguer.
—Fulko le Borgne, marmonna-t-elle dans sa barbe en se frottant énergiquement la gencive avec une substance qu’elle inspirait aussi par le nez, c’est tout de même un hôte convenable. Ce qu’il a pris, il l’a pris, mais la poudre, il l’a laissée. Tu en prendras une pincée, sorceleur?
—Non. Je préférerais d’ailleurs que toi non plus tu n’en prennes pas.
—Pourquoi?
—Parce que.
—Cahir?
—Je ne consomme pas de fïsstech.

La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


Apparitions[]

Galerie[]

Notes et références[]

Notes[]

  1. ↑ Dans Rękopis Znaleziony w Smoczej Jaskini d'Andrzej Sapkowski, il est mentionné que le chat des mers n'est pas un chat mais un singe qu'on nomme Cercopithecus.[3] Chat des mers (Meerkatze) est un nom qui fut donné par les marins médiévaux allemands et polonais à l'espèce de singes connue sous le nom de guenon. Les marins ont pris l'habitude d'apprivoiser ces singes pour s'amuser. Cependant, au 16ème siècle, les héraldistes polonais avaient oublié l'origine du blason et ont commencé à décrire l'animal comme un véritable chat.

Références[]

  1. La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 5.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 La Tour de l'Hirondelle, Chapitre 6.
  3. KOT MORSKI nie jest żaden kot, jeno małpa, Simia, zwana Koczkodan. Obycza­ je ma jeszcze paskudniej sze niźli wygląd, a wygląd wielce ma wstrętny.