Amadis de Trastamara est un baron de Toussaint.
Apparence et caractère[]
Amadis de Trastamara est un chevalier âgé, au visage criblé de cicatrices dues à la variole.[1]
Amadis de Trastamara dans la Saga[]
Dans La Dame du Lac[]
Sous la plume de Sapkowski[]
— Elle est mal tombée, ta camarade taciturne, murmura-t-elle en se penchant vers lui. Ça arrive quand on compose un plan de table, on n’y peut rien. Le baron de Trastamara ne brille pas par sa courtoisie. Ni par son éloquence.
— C’est peut-être mieux ainsi, rétorqua Geralt à voix basse. Un courtisan dégoulinant de gentillesse aurait été pis. Je connais Milva.
—
La Dame du Lac, Chapitre 3.
[...]Le baron à la triste mine, émoustillé par la discussion sur les arcs et les flèches, commença sans ambages à courtiser Milva.
— Je vous en prie, noble dame, goûtez au jambon de sanglier. M’exprimerais-je ainsi… Mon domaine abrite des champs noirs où ont élu domicile, m’exprimerais-je ainsi, des hordes entières.
— Oh !
— On peut tomber sur de belles bêtes, des pièces de trois quintaux… La saison bat son plein… Si vous le souhaitez, noble dame… Nous pourrions, m’exprimerais-je ainsi, aller ensemble à la chasse…
— C’est que nous n’allons pas séjourner ici longtemps, déclara Milva en jetant à Geralt un regard étrangement suppliant. Je vous demande pardon, messire, mais nous avons des affaires autrement plus importantes à régler que la chasse.
» Pourtant, ajouta-t-elle promptement en voyant la mine du baron s’assombrir, ce serait bien volontiers que je vous accompagnerais chasser la bête noire.
Le visage du baron s’épanouit aussitôt.
— Si ce n’est à la chasse, lui proposa-t-il avec enthousiasme, au moins puis-je vous inviter chez moi. À ma résidence. Je vous montrerai ma collection d’enfourchures, de bois, m’exprimerais-je ainsi, de pipes et de sabres…
Milva s’absorba dans la contemplation de la nappe.
Le baron saisit le plateau de grives litornes et servit la jeune fille, puis il remplit sa coupe de vin.
— Pardonnez-moi. C’est que je ne suis point un courtisan. Je ne sais divertir. Je ne suis guère doué pour les causeries de la Cour.
— J’ai été élevée dans les bois, lança Milva, je sais apprécier le silence.
—
La Dame du Lac, Chapitre 3.
— L’affaire est très sérieuse, confirma-t-il. Cependant, je ne m’attendais pas à une réaction si extrême de la part de notre archère. D’ordinaire, c’est ainsi que l’on réagit lorsqu’on a soi-même été éconduit, et non le contraire.
— De quoi parlez-vous, sacrebleu ? s’énerva Geralt. Quelqu’un daignerait-il enfin m’expliquer de quoi il s’agit ?
— Du baron Amadis de Trastamara.
— Ce veneur à la triste mine ?
— Lui-même. Il s’est déclaré à Milva. Il y a trois jours, au cours d’une partie de chasse. Cela fait un mois qu’il l’invite régulièrement…
— L’une des parties a duré deux jours. (Angoulême eut un sourire carnassier.) Ils ont passé la nuit dans un petit château, vous me suivez ? Je donnerais ma tête à…
— Tais-toi donc, jeune fille. Parle, Régis.
— Il lui a demandé sa main, tout à fait officiellement et solennellement. Milva a refusé, assez brutalement, semble-t-il. Le baron, qui avait pourtant l’air d’un homme raisonnable, fut affecté par ce refus comme un gamin, il prit la mouche et quitta Beauclair aussitôt. Et depuis, Milva erre comme une âme en peine.
—
La Dame du Lac, Chapitre 4.
Apparitions[]
Notes et références[]
Notes[]
Références[]
- ↑ La Dame du Lac, Chapitre 3.