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L'Académie d'Oxenfurt est une université de Redania. Le terrain universitaire était enceint de murailles elles-mêmes entourées d’une deuxième ceinture, large, bruyante, haletante, animée et tapageuse : celle du bourg. Le petit bourg coloré d’Oxenfurt, avec ses étroites ruelles et ses habitations de bois aux toits pointus. Oxenfurt, qui vivait à travers son Académie, ses étudiants, ses professeurs, ses savants, ses chercheurs et leurs invités, grâce à la science et au savoir, et à tout ce qui accompagne les processus de la recherche. En effet, à Oxenfurt, même les idées jetées au rebut et les théories inachevées se transformaient en exercices pratiques, en transactions et en bénéfices.[1]

L’aménagement de l’enceinte universitaire n’avait rien en commun avec un aménagement citadin ordinaire ; au contraire du bourg, ce n’était pas un lieu de lutte acharnée pour chaque toise carrée. Tout était pratiquement resté tel que l’avaient laissé les elfes. Entre de gracieux petits palais, véritables ravissements pour les yeux, les larges allées recouvertes de gravier coloré, les clôtures ajourées, les murets, les haies, les canaux, les petits ponts, les parterres et les parcs verts avaient été préservés, sauf en quelques endroits où des bâtisses grossières avaient été construites plus tard, après le départ du Peuple ancien. Tout respirait la propreté, le calme et la solennité : toute forme de commerce ou de service payant y était interdite, sans parler des divertissements ou des plaisirs charnels. Des étudiants, absorbés par la lecture d’ouvrages ou de parchemins, se promenaient dans les allées du parc. D’autres, assis sur des bancs, sur la pelouse ou les parterres, se faisaient réviser leurs leçons, discutaient ou jouaient discrètement au jeu de l’oie, à pair ou impair, aux dominos, ou à d’autres jeux requérant de l’intelligence. Des professeurs, plongés dans des conversations ou des débats divers, se baladaient également d’un air digne et solennel. De jeunes précepteurs flânaient encore, les yeux rivés sur les postérieurs des jeunes étudiantes.[1]

Départements[]

Personnels notables[]

Recteurs :

Professeurs :

Conférenciers :

Sous la plume de Sapkowski[]

« Si tu as soif de justice, loue les services d’un sorceleur. »
Graffiti sur un mur de la chaire de Droit de l’académie d’Oxenfurt

Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

— Messires, ceci est une station d’épuration expérimentale, déclara fièrement le professeur tout en passant son tour à boire. C’est une grande avancée pour la science, et un beau succès pour l’Académie. Nous avons effectué des travaux de réparation sur l’ancien aqueduc des elfes, sur les canaux et la cuve de décantation, et nous épurons déjà toutes les eaux usées de l’université, du bourg, des villages et des fermes environnantes. Ce que vous appelez la Barrique est en réalité la cuve de décantation. C’est vraiment un énorme succès pour la science…
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

[...]De jour comme de nuit, les ruelles résonnaient de musique, de chants, du tintement des verres et du bruit sec des bocks, puisque, de toute évidence, rien ne donnait plus soif que l’assimilation des connaissances. Bien qu’un arrêté du recteur interdise aux étudiants et aux professeurs de boire et de festoyer avant la tombée de la nuit, à Oxenfurt, on buvait et on festoyait toute la journée, en continu, puisque, de toute évidence, si quelque chose pouvait accentuer encore plus la soif que l’assimilation des connaissances, c’était la prohibition totale ou partielle.
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

Une brise souffla depuis le Delta, chargée d’une subtile odeur de mer ainsi que des relents un peu plus prononcés de l’acide sulfhydrique provenant de l’imposante bâtisse de la chaire d’Alchimie, qui surplombait le canal. Des verdiers au plumage gris sable gazouillaient dans les buissons du parc qui s’étendait jusqu’aux dortoirs des étudiants, tandis qu’un orang-outan, sans doute évadé du jardin zoologique de la chaire d’Histoire naturelle, trônait sur un peuplier.
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

Le poète changea de direction et, sifflotant avec légèreté, se dirigea vers le petit palais qui abritait la chaire de Médecine et d’Herboristerie. L’allée qui y menait grouillait d’étudiantes vêtues d’une tunique vert clair caractéristique. Jaskier, qui cherchait des visages familiers, parcourut attentivement la foule des yeux.
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

La jeune fille fronça son nez retroussé et s’esclaffa. Jaskier fut une nouvelle fois surpris par la facilité qu’avait la jeunesse estudiantine à reconnaître les agents, les espions et les délateurs. L’aversion que nourrissaient les étudiants pour les services secrets était bien connue, quoique peu rationnelle. L’enceinte universitaire était sacrée et jouissait du principe d’extraterritorialité. Quant aux élèves et aux enseignants, ils bénéficiaient du privilège d’immunité : les services secrets, bien qu’ils fourrent leur nez partout, n’osaient tourmenter ni molester les membres de l’université.
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

Ils étaient assis à une grande table en chêne, au milieu d’étagères où étaient entassées des piles d’ouvrages et des liasses de parchemins, dans un local loué du dernier étage du rectorat, que Dijkstra s’amusait à appeler « chaire des Nouvelles fraîches », et Jaskier, « chaire d’Espionnage comparé et de Sabotage appliqué ».[...]
Le Sang des Elfes, Chapitre ?.

[...]Je sais aussi ce que signifie au dos d'un livre une croix d’hermine sur un pavois rouge. C’est la preuve que ce livre a été édité par l'université d’Oxenfurt.
La Tour de l'Hirondelle, Chapitre ?.


Galerie[]

Notes et références[]

Notes[]


Références[]

  1. 1,0 et 1,1 Le Sang des Elfes, Chapitre 5.